Présidentielle 2025 : dans une Mouila plongée dans le noir, Bilie-By-Nze éclaire sa vision pour le Gabon

Dans une ville plongée dans l’obscurité par un énième délestage, Alain-Claude Bilie-By-Nze a rassemblé une foule impressionnante, galvanisée par ses promesses de rupture et son projet de Revenu Universel Garanti. Une soirée marquée par la résilience populaire et les ambitions sociales d’un candidat qui se veut l’alternative au système en place.

C’est à la faveur d’une nuit sans courant que la capitale provinciale de la Ngounié a vibré au rythme d’un meeting politique pas comme les autres. À Mouila, les cris d’enthousiasme ont remplacé les éclairages publics et les lampadaires absents. 

Pourtant, les populations sont restées massées, jusqu’à près de 23 heures, pour écouter Alain-Claude Bilie-By-Nze. Porté par une ferveur inattendue, le candidat a salué la détermination des Molvillois : « Cette patience, ce soutien, c’est la preuve vivante que le contrat de RUPTURE que nous portons résonne profondément dans les cœurs », a-t-il lancé, visiblement touché par l’ampleur de la mobilisation.

Dans un discours empreint d’émotion et d’engagement, l’ancien Premier ministre a insisté sur son ambition de tourner définitivement la page d’un système qu’il juge obsolète. « Merci Mouila ! Votre adhésion massive nous donne la force de continuer, avec vous, pour un Gabon plus juste et plus digne », a-t-il martelé.

Une rupture assumée face aux « héritiers du système »

Prenant soin de se démarquer de ses adversaires, Alain-Claude Bilie-By-Nze a une nouvelle fois dénoncé la continuité déguisée incarnée selon lui par certains candidats issus de l’ancien régime. « Le 30 août 2023 n’a pas mis fin aux dérives. Nous devons choisir la véritable rupture, celle qui remet le citoyen au cœur de l’action publique », a-t-il lancé.

Dans une ville à l’image du pays, où les attentes sociales restent vives, Bilie-By-Nze a promis un changement profond, fondé sur l’inclusion et la dignité retrouvée. À Mouila, son message semble avoir trouvé écho. Reste à voir si cet élan populaire se traduira dans les urnes le 12 avril prochain.