Présidentielle 2025 : à Libreville, Zacharie Bikita transforme l’engagement citoyen en action concrète au Camps de Boy

Dans un contexte marqué par les préparatifs de la présidentielle du 12 avril 2025, les jeunes du quartier Camps de Boy, dans le 1er arrondissement de Libreville, ont initié une opération d’assainissement du bassin versant local. Portée par Zacharie Bikita, membre de la coordination de campagne du candidat Brice Clotaire Oligui Nguema, cette action illustre un engagement citoyen au service de la salubrité urbaine et de la participation politique.
À l’heure où de nombreux quartiers de la capitale subissent les effets des infrastructures vétustes et des canalisations obstruées, l’initiative portée par les jeunes bâtisseurs du Camps de Boy vient souligner une volonté collective d’agir. Avec le soutien matériel et logistique de Zacharie Bikita, fils du quartier et engagé dans la campagne d’Oligui Nguema, les travaux d’assainissement ont ciblé la canalisation du bassin versant qui traverse plusieurs zones stratégiques, dont Haut et Bas de Gué-Gué et les abords du Lycée National Léon Mba.
Un geste concret, au-delà de la politique électorale
« C’est un travail colossal que nous avons entrepris, avec une modeste contribution mais une grande détermination. Il ne s’agit pas seulement d’un geste électoral, mais d’une réponse à un besoin sociétal urgent », a expliqué Zacharie Bikita. Ce dernier a rappelé que cette mobilisation s’inscrit dans la vision du candidat Oligui Nguema, celle d’un Gabon nouveau où les citoyens deviennent des bâtisseurs de leur propre avenir.

Ce volontarisme a été salué par Morin Appolinaire Ella, chef du quartier Camps de Boy, qui n’a pas manqué de féliciter les jeunes impliqués : « Je tiens à dire merci à mon fils. Ce geste est un encouragement à tous ceux qui veulent sortir de l’inaction. Je serai toujours derrière les enfants qui choisissent de travailler au lieu de s’égarer. »
Mobilisation communautaire et ancrage dans la durée
L’opération n’a pas vocation à s’arrêter aux seules actions ponctuelles. Elle ambitionne d’installer une dynamique pérenne, impliquant les résidents du quartier et appelant à un partenariat renforcé avec les pouvoirs publics. « Nous voulons que cela devienne une habitude, une culture de l’entretien urbain. Et pour cela, nous faisons appel à l’État, mais aussi aux habitants eux-mêmes », a insisté Zacharie Bikita.
En appelant les jeunes à se mobiliser, non seulement pour ces travaux mais aussi pour le vote du 12 avril, les initiateurs veulent inscrire leur engagement dans une double logique : celle de la transformation locale et de l’adhésion à une vision politique. « Ce que nous avons pu faire aujourd’hui, c’est grâce à l’appui du chef de l’État. Nous espérons que le 12 avril, les jeunes répondront présent, pour donner un mandat fort à celui qui nous accompagne », a-t-il conclu.
Cette action de terrain, modeste en apparence mais riche de sens, témoigne d’une réappropriation citoyenne des enjeux urbains par la jeunesse. À Camps de Boy, on ne se contente plus d’attendre : on agit
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