Port-Gentil : les employés de la société de sécurité Oméga vent debout
Face à l’absence de réactivité des responsables de la société spécialisée dans le gardiennage, les employés de l’entreprise Oméga basée dans la province de l’Ogooué Maritime ont entamé une grève. Lesquels dénoncent le mauvais traitement sur le plan professionnel dont ils sont victimes et qui serait entretenu par les responsables de l’entreprise.
Devant le mutisme de la Direction générale de la société de sécurité Omega, suite au préavis de grève déposé il y a deux semaines, les employés de l’entreprise de gardiennage ont lancé un mouvement de protestation il y a quelques jours. Et ce dans le but d’obtenir gain de cause suite aux multiples revendications émises à l’endroit des responsables. Notamment la prime de logement, la reconnaissance de l’ancienneté et bien d’autres.
Les employés d’Omega sécurité en colère
Las d’être marginalisés par les supérieurs hiérarchiques, les agents de la société de gardiennage Omega basée à Port-gentil ont décidé d’exprimer leur mécontentement. En effet, ne bénéficiant pas tous d’un traitement adéquat leur permettant d’améliorer leurs conditions sociales au sein de la société, les victimes ont durci le ton. « Au niveau d’Oméga Sécurité avec le Bac, le BEPC, la Licence ou la Maîtrise, tous les agents ont le même salaire. Cela n’est pas réglementaire, ils ne respectent pas certaines dispositions du code du travail. Quand on regarde la complexité du lieu du travail, ceux qui sont dans ce milieu devraient percevoir des primes y relatives» a fustigé le délégué provincial de la Confédération gabonaise du travail forcé libre (CGT-FL), Moïse Madola Bokamba.
Une situation déplorable pour les agents d’Oméga sécurité qui aspirent au respect de l’article 254 fixant les modalités d’application de la durée du travail, et le paiement des heures supplémentaires, et des 18 autres revendications inscrites dans le cahier de charge des délégués du personnel « On ne peut pas traiter un agent de sécurité qui garde des installations pétrolières, comme un agent de sécurité qui garde le marché du grand village. On dit non ! Que l’entreprise le veuille ou pas, il est dans le régime 28-28 ». Si le mouvement d’humeur a été temporairement suspendu après la rencontre avec l’inspecteur du travail. Les employés ont annoncé être ouverts à toutes les négociations franches visant à améliorer les conditions sociales des employés dès 2024.