Port-Gentil : injustement jeté en prison pour viol sur mineur, un homme recouvre sa liberté 3 ans après !
C’est assurément un ouf de soulagement pour ce compatriote dénommé Jean Alonda Nyoundou âgé de 52 ans qui au retrouvé sa liberté après 3 ans d’emprisonnement pour un crime qu’il n’aurait pas commis. Une décision qui fait suite au verdict rendu par la Cour criminelle le lundi 8 avril 2024.
Les faits se seraient déroulés en mai 2021 lorsque Jean Alonda Nyoundou aurait été accusé de viol sur mineur de moins de 18 ans. Les prétendus faits auraient eu lieu au quartier aux champs situé dans le 2e arrondissement de Port-Gentil. En effet, Myriam Mengué la grande sœur de la victime, aurait reçu un appel téléphonique de la part du prof principal de sa petite sœur dont elle assurait la garde. Ce dernier se serait plaint d’un manque de concentration dans le travail de cette dernière. Cette dernière aurait demandé à son conjoint de s’entretenir avec l’enseignant.
Une vérification à l’origine des accusations
C’est donc à l’issue de cette rencontre que le conjoint et aussi présumé violeur aurait eu vent des lacunes, du comportement désinvolte et du désintéressement dont faisait preuve la victime. Avant de sermonner la jeune fille, le présumé violeur sous les ordres de sa compagne aurait demandé à l’adolescente si elle se livrait déjà à des rapports sexuels. Une question à laquelle la jeune fille aurait répondu par la négative. Seulement, ce dernier aurait introduit ses doigts dans le vagin de la victime tel un gynécologue.
Après avoir découvert que l’adolescente n’avait plus son hymen. De retour chez son père, la jeune fille aurait affirmé à son père Prince Abessolo qu’elle aurait été violée par le conjoint de sa grande sœur. Ce dernier aurait déposé plainte. Lors des auditions, Jean Alonda Nyoundou aurait nié les faits et aurait expliqué l’événement du touché sous ordre et en présence de la grande sœur de la victime. D’après des sources, cette dernière ne pouvait pas procéder aux vérifications, car elle portait des ongles artificiels.
Libéré après 3 ans en prison
Une version que Jean Alonda Nyoundou aurait gardé tout le long de l’enquête et même au cours de son procès. Il faut dire qu’au cours des enquêtes préliminaires, devant le juge d’instruction et à la barre, la victime a livré plusieurs propos irrationnels pour faire inculper l’accusé. Au regard des faits, Jean Alonda Nyoundou a été déclaré non coupable. Son acquittement au bénéfice du doute ainsi prononcé, la levée de son mandat de dépôt a été ordonnée. Soulignons que les éléments légal, matériel et intentionnel n’ont pas été réunis.
Et l’acte d’introduction des doigts dans le vagin de la fillette est dépourvu d’intention, dans la mesure où il a été posé avec le consentement et sous la présence de la grande sœur de la victime. D’ailleurs, il se murmure que la gamine avait déjà perdu sa virginité depuis Oyem où elle vivait chez sa grand-mère. Son entourage pointait du doigt ses fréquentations avec les jeunes gars plus âgés. Jean Alonda Nyoundou pourra désormais dormir le cœur en paix et recommencer sa vie.