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PLFI 2025 : Charles M’ba devant les députés pour défendre les 4 204,9 milliards de Fcfa de budget

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Alors que l’on s’achemine progressivement vers la fin de l’exercice budgétaire 2024, les parlementaires de la Transition ont désormais entamé la phase des auditions en vue de l’adoption du budget de l’année prochaine. C’est dans ce cadre que le ministre des Comptes publics, Charles Mba s’est prêté à cet exercice le 28 novembre 2024, afin de justifier les 4 204,9 milliards de Fcfa de budget inscrits dans le Projet de loi de finances initiale (PLFI) de l’exercice 2025.

C’est un budget en hausse de 42,9 milliards de Fcfa par rapport à l’exercice en cours. Devant la Commission des finances, du budget, de la comptabilité publique et de la production, le membre du gouvernement s’est attelé à défendre un budget équilibré en dépenses et en recettes de plus de 4,2 milliards de Fcfa. Lequel budget intervient dans un contexte de tensions géopolitiques, mais aussi de besoins importants en services sociaux de base sur le plan interne.

De nombreuses interrogations des députés

Dans le détail de ce budget, il faut compter 2 879,2 milliards de Fcfa de recettes nettes affectées aux tiers. Un montant en hausse de 149,5 milliards de Fcfa par rapport à l’exercice en cours, et 1 208,4 milliards de Fcfa de recettes de financement de la trésorerie, un montant en baisse par rapport à l’exercice 2024, soit plus de 4 087 milliards de Fcfa de dépenses de l’Etat. Pour Charles M’ba, c’est dans un contexte international marqué par des guerres, que « le Gabon voudrait réduire son déficit infrastructurel dans les domaines routier, énergétique, sanitaire, éducationnel, l’eau et améliorer le climat des affaires pour booster le développement du secteur privé », rapportent les services de l’Assemblée nationale.

Pour Charles M’ba, le pays devrait, grâce à l’évolution de la conjoncture économique mondiale, tabler sur une consolidation de l’activité économique nationale de l’ordre de 3,7% en 2025, grâce notamment à l’activité hors pétrole qui devrait connaître une embellie de 4,4%. En outre, le membre du gouvernement a indiqué que le pays entend également accroître la pression fiscale grâce à une plus grande mobilisation des recettes à travers l’amélioration de la performance des services fiscaux.  Au terme de l’exposé des motifs par le ministre des Comptes publics, les députés de la Transition membre de cette Commission dirigée par Rufin Pacôme Ondzounga ont soulevé quelques préoccupations à savoir, l’ambiguïté de la baisse probable de la production pétrolière, la hausse du budget, la pression fiscale, la taxe sur les transactions financières, l’infime montant affecté à l’investissement etc. Notons que les députés de la transition ont jusqu’au 11 décembre pour se pencher sur l’examen du projet de budget initial 2025.

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