PLFI 2025 : 16,19 milliards de F CFA pour la planification du développement
Le jeudi 28 novembre dernier, le Vice-premier ministre, ministre de la Planification et de la Prospective, Alexandre Barro Chambrier était à son tour devant les membres de la Commission des Finances, du Budget et de la Comptabilité Publique. Objectif, défendre devant la représentation nationale les 16,9 milliards de Fcfa d’enveloppe budgétaire qu’il sollicite pour 2025, afin de répondre aux enjeux de planification des politiques publiques.
Considéré comme un pivot essentiel de l’action gouvernementale, le département dirigé par Alexandre Barro Chambrier, qui a été réhabilité en début d’année 2024, a été renforcé par une mener à bien son action, d’une Direction générale de la Prospective et d’une Direction générale de l’aménagement du territoire, en plus du Commissariat général au Plan, en charge de la préparation et du suivi du budget de développement. Il faut dire que pour l’exercice en cours, le ministère de la Planification a bénéficié d’un budget initial de 3,85 milliards de Fcfa hors Direction générale de l’Aménagement du territoire, qui lui ont permis de financer le fonctionnement des services, la coopération avec les partenaires extérieurs ainsi que l’élaboration de documents stratégiques.
Plus de 12 milliards de Fcfa supplémentaires sollicités en 2025
Pour l’exercice budgétaire 2025, le ministre de la Vice-premier ministre, ministre de la Planification a sollicité une enveloppe 5 fois supérieure au budget initial alloué cette année, ce qui représente une augmentation de plus de 12,3 milliards de Fcfa. Pour Barro Chambrier, « Il s’agit de doter son département des moyens nécessaires pour mettre en œuvre les projets structurants, renforcer la planification à long terme et garantir une gestion optimale des ressources humaines et matérielles », a-t-il indiqué lors de son audition.
Au terme de l’exposé des motifs par le chef de ce département, les députés membres de la Commission des Finances ont salué une décision « qui met fin à des années d’improvisation et de pilotage à vue ». En effet, les ressources affectées à la Mission 20 « Planification du développement » devrait permettre à l’Etat de mieux anticiper sur ses priorités en matière de politique publique, mais surtout mieux orienter la dépense publique et la contrôler dans le cadre d’un renforcement des leviers d’évaluation. Notons que les députés de la Transition ont jusqu’au 11 décembre, week-end compris pour examiner en profondeur ce projet de Loi de finances initial.