Paludisme : une maladie qui recule peu à peu dans le monde

Le paludisme est une maladie parasitaire fébrile transmise par la piqûre de l’anophèle femelle. Cette pathologie représente un problème de santé publique en raison de la hausse des décès dans le monde. Grâce à des outils efficaces, les tendances mondiales en matière de paludisme ont connu des résultats assez reluisants, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) révèle qu’en 2020, 26 pays ont enregistré moins de 10 000 cas, des données à encourager pour éliminer cette maladie d’ici 2030.
Le récent rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le compte de l’année 2024 précise que le paludisme est une maladie fortement présente auprès des populations les vulnérables que sont « les enfants de moins de 5 ans, les femmes et les filles, les peuples autochtones, les migrants, les personnes handicapées et les habitants des régions isolée ». Conscient de cela, plusieurs efforts ont été mis en place à travers le monde avec pour objectif de faire reculer la maladie. Grâce à des actions accrues « En 2020 24 pays avaient maintenu une interruption de transmission pendant au moins trois ans, et 11 ont obtenu la certification « exempt de paludisme » de l’OMS ».
L’OMS résolument engagé à éradiquer le paludisme
L’élimination du paludisme dans ces pays n’a été possible que grâce à l’engagement politique et le financement national constant. Au niveau des systèmes de santé primaires l’accent a été mis sur « l’accès à la prévention, au diagnostic et au traitement sans impact financier négatif. Les systèmes de collecte de données efficaces et la mobilisation communautaire » ont contribué à la détection et au traitement rapide de la maladie notamment dans les zones isolées a confié le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus qui a d’ailleurs salué tous ces accomplissements.
Grâce à l’initiative E-2025, qui offre soutien et expertise technique, l’organisme onusien en charge de la santé a désormais identifié 25 autres pays susceptibles d’éradiquer la maladie d’ici cinq ans. Mais pour y arriver, il est urgent de sensibiliser les populations à l’impact dévastateur du paludisme et à l’importance cruciale de la prévention et du traitement. Ainsi la journée mondiale de lutte contre le paludisme célébrée chaque 25 avril depuis 2007 est l’occasion d’éduquer les communautés sur la prévention du paludisme, l’utilisation correcte des moustiquaires. Elle permet également d’enseigner comment identifier les symptômes et l’importance d’un traitement rapide pour sauver des vies et réduire la transmission de la maladie.
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