Oui au Référendum : Jean Delors Biyogue dénonce une violation du chronogramme de la Transition
Depuis quelques semaines, la classe politique vit au rythme d’une campagne référendaire sans que le texte ne soit connu des Gabonais. Une situation qu’a tenu à dénoncer ce 29 juillet sur le plateau de Télé Africa, Jean Delors Biyogue qui a fustigé une violation du chronogramme de la Transition.
Tout est parti d’un collectif de parlementaires de la transition originaires du Woleu-Ntem qui, profitant de leurs vacances parlementaires, se sont rendus dans le Grand Nord afin de porter la voix du Oui au référendum. Une position appuyée par le président de la Transition en personne qui, à la faveur de sa tournée républicaine, a appelé les populations de la Nyanga et du Haut-Ogooué à voter Oui et ce alors même que l’opinion s’interroge sur le contenu du texte.
L’heure devrait être à la mise en place de la constituante
C’est au cours d’un débat particulièrement animé et auquel des Gabonais de tous bords ont pu participer afin de donner leur point de vue sur le développement de l’actualité en lien avec le référendum constitutionnel, que les invités, Geoffroy Foumboula, Jean Delors Biyogue et Jean Christian Kombila ont eu l’occasion d’échanger sur cette question cruciale. Interrogé sur la controverse autour de ce qui s’apparente à une campagne référendaire avant l’heure, Jean Délors Biyogue s’est voulu direct.
« Il y a une véritable transgression du chronogramme de la Transition. Ce chronogramme voudrait que nous soyons à cette période à la constituante et de cette constituante jaillira un texte qui sera présenté aux populations, lesquelles seront édifiées sur le contenu qui leur permettra de se prononcer », a déclaré l’ancien candidat à la présidentielle de 2023. Même son de cloche pour le 4e Vice-président de l’Assemblée nationale de Transition, Geoffroy Foumboula qui a dénoncé une sorte de « courtisanerie » qui serait selon lui « dangereuse pour le pays ».
« Monsieur Combila, arrêtez d’infantiliser les Gabonais. Le moment n’est pas encore arrivé de dire Oui ou Non au référendum. Nous n’avons pas le contenu. Sur quoi devons-nous nous prononcer ? », s’est interrogé un internaute s’adressant à Jean Christian Kombila qui sur le plateau défendait une position favorable à cette campagne anticipée.
« Il y a une véritable transgression du chronogramme de la Transition. Ce chronogramme voudrait que nous soyons à cette période à la constituante et de cette constituante jaillira un texte qui sera présenté aux populations, lesquelles seront édifiées sur le contenu qui leur permettra de se prononcer » Le moment n’est pas encore arrivé de dire Oui ou Non au référendum. Nous n’avons pas le contenu. Sur quoi devons-nous nous prononcer ? »
SI SEULEMENT CEUX QUI PENSENT MIEUX CONNAITRE OU AIMER LE PAYS PLUS QUE D’AUTRES POUVAIENT LE COMPRENDRE, MEME LE CTRI RECULERAIT. MAIS COMME LE PLUS IMPORTANT C’EST “BIEN PARAITRE” AUX YEUX DES MILITAIRES, LE TOUT POUR AVOIR UNE PLACE DE CHOIX SOUS LE CIEL BLEU ( COMME CELA A TOUJOURS ETE LE CAS DEPUIS QUE LES BONGO ET LEURS ALIES ETHNIQUES ET OCCIDENTAUX SE SONT ADJUGES LE DROIT DE REGNER ET DE DECIDER DU SORT DE LA POPULATION) LES GENS SE LEVENT ET COMMENCENT A PLAIDER POUR LE OUI (SUR QUOI?) AU REFERENDUM.