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OMS : la double protection une solution pour prévenir les IST et les grossesses non désirées

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Dans un contexte où les risques liés aux infections sexuellement transmissibles (IST), au VIH et aux grossesses non désirées demeurent élevés, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande l’usage de la double protection. Cette méthode consiste à associer le préservatif à une méthode contraceptive moderne telle que la pilule, l’implant, le patch, le dispositif intra-utérin (DIU), l’injection ou l’anneau. Une stratégie préventive qui allie efficacité contraceptive et protection contre les IST.

Il existe une diversité de méthodes contraceptives, mais toutes ne sont pas adaptées à toutes les personnes. Le choix dépend de plusieurs facteurs notamment l’état de santé général, l’âge, la fréquence des rapports sexuels, le nombre de partenaires, le projet parental et les antécédents médicaux. L’accès équitable à ces méthodes permet aux individus, notamment aux femmes, de mieux contrôler leur vie reproductive et de jouir pleinement de leurs droits fondamentaux à savoir droit à la santé, à l’éducation, au travail, à la liberté de choix et d’expression.

La contraception un outil idéal pour le bien être des femmes 

Les bénéfices de la contraception vont au-delà de la prévention des grossesses. Elle protège la santé des femmes, en particulier celle des adolescentes, en réduisant les complications liées aux grossesses précoces. Elle permet également d’espacer les naissances, ce qui a un impact positif sur la santé infantile : le taux de mortalité chez les enfants nés moins de deux ans après leur aîné est supérieur de 60 % à celui observé quand les naissances sont espacées de trois ans ou plus.

Ces dernières décennies, le recours à la planification familiale a connu une hausse significative. Le nombre de femmes souhaitant utiliser une méthode de contraception est passé de 900 millions en 2000 à près de 1,1 milliard en 2021. Dans le même temps, celles utilisant une méthode moderne sont passées de 663 à 851 millions. D’ici 2030, 70 millions de femmes supplémentaires devraient y avoir recours. Des chiffres qui témoignent d’un besoin croissant d’information, d’accessibilité et de liberté de choix en matière de santé reproductive.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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