Oligui Nguema : «Le processus est transparent, il est apaisé. Que le meilleur gagne»

Lors d’une récente interview au sein de l’école urbaine du centre, au cœur de la capitale, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, candidat à l’élection présidentielle, a exprimé une euphorie palpable à l’issue de son vote. Il a annoncé qu’aujourd’hui marquait la naissance d’une nouvelle République pour le Gabon, un pays en quête de renouveau.

Comme de nombreux concitoyens, le candidat Brice Clotaire Oligui Nguema a accompli son devoir civique. Une occasion particulière après deux semaines de campagne qui l’aura conduit dans les 9 provinces du pays. Interrogé à sa sortie du bureau de vote, il n’a pas manqué de saluer le calme et surtout l’engouement perceptible depuis l’ouverture des bureaux de vote sur l’ensemble du territoire. 

Une confiance au processus électoral

« J’ai un sentiment de fierté, j’ai un sentiment de joie. Je vois autant d’engouement des Gabonais ici réunis et qui veulent tourner la page pour entrer dans la nouvelle République. Un sentiment de fierté encore parce que j’ai rencontré une femme de 90 ans qui, ayant perdu espoir dans le vote, a décidé de se rendre aux urnes. Elle m’a déclaré qu’elle avait franchi le pas, et qu’il fait chaud au cœur ! C’est la preuve que les Gabonais ont retrouvé confiance en leurs élections », a-t-il commenté devant une assemblée de journalistes, dont plusieurs venus de l’étranger.

Dans la foulée, le candidat s’est félicité du processus qui selon lui est transparent. « Le processus est transparent, il est apaisé. Que le meilleur gagne. C’est ce que nous voulons : des élections dans la paix et la transparence. (…) Les pratiques du passé, comme les enveloppes poubelles, appartiennent désormais à une époque révolue. Terminé le temps où l’on devait vendre un ticket pour obtenir 15 000 ou 20 000 francs. C’est une nouvelle République qui se dessine pour les Gabonais. », a-t-il indiqué. 

Il faut dire que depuis plusieurs années le peuple gabonais avait perdu foi en ses institutions électorales, conséquence de 56 ans de règne de la dynastie Bongo (père et fils). Les taux d’abstention étaient alarmants, reflétant un désenchantement général face à des résultats électoraux souvent controversés, qui au fil des ans, maintenaient le candidat du pouvoir, soutenu par le Parti démocratique gabonais (PDG), à la tête des élections.