Octobre Rose 2025 : Zita Oligui Nguema appelle à une mobilisation nationale contre le cancer du sein

Lancée ce 14 octobre 2025 à Libreville sous le thème “Unis par l’Unique”, la campagne Octobre Rose a connu un moment fort marqué par la présence de la Première dame du Gabon, Zita Oligui Nguema. Engagée dans la lutte contre le cancer du sein, elle a livré un message personnel, empreint d’émotion et d’humanité, en présence du ministre de la Santé et de plusieurs membres du gouvernement.

Une parole de vérité et d’expérience. Avec une sincérité rare, la Première dame a rappelé que la lutte contre le cancer du sein « ne relève ni de la circonstance ni du symbole ». Elle a évoqué son expérience personnelle, marquée par la perte de son père des suites d’un cancer du sein, rappelant ainsi que la maladie « ne touche pas exclusivement les femmes ».

Selon l’Organisation mondiale de la santé, entre 0,5 % et 1 % des cas concernent les hommes. « Cette réalité nous rappelle combien il est nécessaire de briser le silence et d’élargir la sensibilisation à tous », a-t-elle insisté.

Un appel à la responsabilité collective

Dans son message, Zita Oligui Nguema a lancé un vibrant appel à l’action : « À vous, les femmes, je dis : faites-vous dépister, parlez-en, n’attendez pas. À vous, les hommes, je dis : soyez attentifs, solidaires et engagés, car vous êtes aussi concernés. »

Sous le thème “Unis par l’Unique”, la campagne Octobre Rose 2025 vise à intensifier la prévention, à favoriser le dépistage précoce et à renforcer la solidarité autour des malades et de leurs familles.

Un symbole d’unité et d’espérance. Pour la Première dame, ce combat dépasse les statistiques : il incarne la volonté du Gabon de « protéger la vie et de faire reculer le cancer du sein ». Elle a réaffirmé son engagement à poursuivre cette cause de santé publique avec détermination, empathie et foi dans la mobilisation collective.

« Ensemble, unis par l’Unique, faisons reculer le cancer du sein, protégeons la vie et portons plus haut la flamme de l’espérance », a conclu Zita Oligui Nguema.