Ntoum : Plaine Ayeme, un quartier livré à lui-même !

Plaine Ayémé, situé dans le 2ème arrondissement de la commune de Ntoum, est un quartier en manque d’infrastructures de premières nécessité. Avec une population qui ne cesse de s’accroître, les difficultés se font de plus présentes et urgentes. Ces derniers, comme des hommes des temps anciens, sont livrés à eux-mêmes.
Si le développement se fait ressentir dans plusieurs zones du Grand Libreville, les habitants de plaine Ayémé, eux, ne peuvent en dire autant. Entre une voie d’accès à peine praticable, le besoin en eau potable et établissements sanitaires et scolaires, les conditions de vie sont insupportables. Exténués de devoir vivre ainsi, ces derniers interpellent les autorités.
Des hommes du Néandertal au XXIème siècle !
Le quotidien des résidents de plaine Ayémé est jonché par un ennui majeur, l’eau. En effet, pour se procurer ce précieux sésame, ils doivent braver un vrai parcours du combattant. « On doit parcourir des kilomètres dans la brousse pour avoir de l’eau, et là c’est de l’eau de source. On le fait tous les jours si on veut avoir de l’eau », a expliqué Davy, riverain. Une situation empreinte de risques non négligeable qu’ils sont contraints de braver pour vivre.
Autre fait, le principal facteur de développement, la route. Dans ce quartier, des travaux de bornage avaient été entrepris par la société Mika services, dans le but de réhabiliter la route. Au grand désespoir des habitants « les travaux qu’ils avaient entamés, sont en arrêt depuis 8 mois déjà. ». Conséquences, « notre voie était déjà en mauvais état mais là c’est pis, On se sait pas pourquoi ils ont stoppé le travail » poursuit-il.
A quand les infrastructures de base ?
Le seul établissement médical qui officie encore à Plaine Ayémé, nécessite d’être réhabilité, car il est difficile de faire des examens approfondis. « Ici quand le médecin vient, ce qu’il dit c’est que tu as le palu. Tout le monde ici c’est le palu qu’on diagnostique principalement », a confié Davy. Ces habitants déplorent également le fait qu’ils n’aient pas d’établissements scolaires pour faciliter l’accès aux apprenants.
En effet, « il n’y a pas d’écoles ici, les enfants parcourent de longues distances hors du quartier pour aller à l’école publique », déplore ce dernier. Exposés à de nombreux risques pour leur sécurité, ils lancent un cri envers les autorités afin d’apporter de la modernité à cet endroit, car eux aussi ont un souhait, « on aimerait aussi vivre comme les autres quartiers de la capitale.
GMT TV