Nouveau Code électoral : Gén. Oligui Nguema annonce un comité institutionnel
Le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition a annoncé, lors de son allocution à la nation ce mercredi 4 décembre 2024, la création prochaine d’un comité institutionnel chargé de rédiger le nouveau Code électoral. Cette annonce intervient après la validation de la nouvelle Constitution au terme d’un référendum qui aura fait couler encre et salive, et témoigne d’un pas crucial dans le processus de transition qui a débuté en août 2023.
Dans le cadre de l’agenda du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), le comité institutionnel aura pour mission d’élaborer un Code électoral moderne et inclusif. Ce code, une fois rédigé, sera soumis à l’adoption par les deux chambres du Parlement gabonais. L’objectif principal de cette réforme est d’assurer un cadre adapté aux standards internationaux, mais également aux réalités locales via l’ajustement des dispositions du Code électoral de 2005.
Un nouveau Code électoral pour des élections stables
Après la Constitution désormais validée et devant prendre effet après les joutes électorales à venir, l’heure est désormais à la rédaction du Code électoral comme l’a annoncé le Président de la transition lors de son adresse à la nation ce mercredi 4 décembre 2024. « Un comité institutionnel se chargera de rédiger notre nouveau Code électoral qui sera ratifié et adopté par les deux chambres du Parlement », a-t-il souligné.
Laquelle phase sera suivie de la révision du fichier électoral par le ministère de l’Intérieur en vue de conduire le pays vers une élection libre et apaisée qui devrait, selon le président du CTRI coïncider avec la fin de la transition. Le processus de rédaction dudit Code s’inscrit dans un contexte plus large de réformes institutionnelles. Ces démarches visent à garantir la transparence du scrutin. Et plus largement la restauration de la confiance du peuple gabonais dans le système électoral.
Notons que l’organisation des prochaines élections législatives et présidentielles, prévues pour 2025, marqueront la fin du processus de transition. Mais également le retour à l’ordre constitutionnel. Les noms des membres du Comité institutionnel devraient faire l’objet d’une communication ultérieure. Autant dire que le Gabon s’apprête à entamer une nouvelle ère politique, placée sous le signe de la stabilité et de la démocratie. Le pari est pris !