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Moanda : montée en puissance de la délinquance

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On ne parlera jamais assez de l’insécurité dans notre pays. Cette fois c’est dans la province du Haut-Ogooué précisément dans la ville de Moanda que des cas de délinquance en bande organisée ont été déclarés. C’est ce que nous rapporte la rédaction de Gabon 1ère au cours de son journal télévisé du 1er septembre 2024. En effet, les éléments de la police nationale, ont mis la main sur un groupe de bandits armés de machettes et de couteaux qui ont déclaré des violences dans la cité minière. 

Manifestement, la problématique de l’insécurité au Gabon est loin d’avoir trouvé son épilogue. Si ce phénomène ne cesse d’être au cœur des discussions dans le Grand Libreville, l’intérieur du pays n’est pas en reste. Il y a quelques semaines, c’était la ville de Port-gentil et plus récemment, c’est celle de Moanda qui a été au cœur de violences entre gangs. Les agents de la police nationale ont procédé à l’arrestation d’un groupe de délinquants qui ont engagé une bagarre. À coup de machettes et de couteaux, ces derniers ont ainsi mis la vie des populations de Moanda dans la province du Haut-Ogooué en danger. 

Une semaine après les événements de Port-Gentil

Une fois au poste ces derniers se sont mutuellement pointés du doigt, afin de lever toute légitimé sur le début des hostilités. « Il avait la machette et le couteau en main donc les mouvements qu’il faisait m’ont blessé ». D’après un membre de l’autre gang, « Il a fait sortir la machette, mon grand a reculé quand il a damé une fois mon grand frère a esquivé et lui a attrapé les mains c’est là où avec le petit couteau il  a mis ça à mon grand frère ». Des bagarres sanglantes qui, par la promptitude des agents de police de Moanda, ont été très vite interrompues. Plusieurs indélicats ont été placés en garde à vue et d’autres sont actuellement recherchés.

 
Un fait qui remet de nouveau sur la table le problème de la délinquance notamment juvénile, devenu comme une mode dans notre pays à l’heure de la restauration des institutions bat son plein. Malgré les arrestations, les sensibilisations et même les mises en garde du numéro un gabonais, ces délinquants ne semblent pas prêts à mettre fin à leurs actes de violence et de barbarie. Il serait judicieux que les autorités compétentes analysent cette situation avec acuité.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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