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Luc Oyoubi : « Le PDG ne gérait pas le pays »

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Accusé de tous les péchés d’Israël depuis la prise de pouvoir des Forces armées gabonaise (FAG) réuni au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) les responsables du Parti démocratique gabonais (PDG) semble décidé à laver l’opprobre qui est jeté sur eux. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire L’Aube ce lundi 08 janvier 2023 le secrétaire général par intérim Luc Oyoubi a martelé que ce parti, pourtant au pouvoir, ne gérait pas le pays comme l’opinion publique semblait le penser. 

Mis sur le banc des accusés depuis l’éviction manu militari de l’ancien président Ali Bongo Ondimba, le PDG est confronté depuis lors à une crise latente qui trouverait son origine à sa gestion hasardeuse du pays ces 14 dernières années. Une gestion qui pour de nombreux militants ne serait pas de la responsabilité exclusive du « parti de masse ». 

Le PDG, un parti fantoche durant les 14 ans de règne d’Ali Bongo ? 

Interrogé sur cette question, le secrétaire général 1 assurant l’intérim du secrétaire général a tenu à défendre les accusations qui sont portées contre les militants de cette formation politique qui a dirigé le pays pendant 67 ans. A cet effet, Luc Oyoubi a relevé que chaque Pdégiste avait « sa part de responsabilité dans ce qui s’est passé. Même l’opposition a sa part de responsabilité pour ne pas avoir joué correctement son rôle au parlement ». 

LIRE AUSSI : PDG : le SG par intérim Luc Oyoubi accusé de travailler en vase clos

Dans la même lancée, l’actuel vice-président du Sénat de Transition a tenu à dédouaner le Parti démocratique gabonais de la gestion du pays. « Le PDG ne gérait pas le pays, même si ce sont ses militants qui étaient souvent les premiers responsables en compagnie de personnalités venues de plusieurs horizons dont l’opposition », a martelé Luc Oyoubi. Une sortie pour le moins curieuse qui reflète semble-t-il la volonté des responsables et militants du PDG de ne pas rendre compte de leur gestion médiocre et qui aura contribué à détruire le tissu économique du pays.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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Un commentaire

  1. “« Le PDG ne gérait pas le pays »”

    Finalement, qui gérait le pays depuis plusieurs décennies ?

    “chaque Pdégiste avait « sa part de responsabilité dans ce qui s’est passé. Même l’opposition a sa part de responsabilité pour ne pas avoir joué correctement son rôle au parlement »”
    Est-ce dire que chacun avait un rôle bien précis, donc stratégiquement planifié depuis des décennies ? Pourquoi mentionner l’opposition alors que chacun devrait s’occuper de son bilan ? Ou alors s’agissait-il d’un rapport “collectif” mais techniquement trompeur au yeux de l’opinion publique depuis plusieurs années ?
    Ce qui est sûr, c’est que les gabonais ont longtemps été trainés dans la boue, mais les bilans ont Toujours été Positifs, appréciés par Tous, au mépris de la population toute entière ! Un exemple concret, les plus de 130 000 dossiers de demandes d’emploi témoigneraient d’un bilan parfaitement appréciés, dès lors qu’on obligerait certains de “ramasser la pièce” pour passer à travers les mailles de filet.
    Plutôt que de blasphémer dans les médias, il faudra bénir Dieu et remercier le CTRI au regard sa clémence envers le PDG et les Pdégistes.
    Aujourd’hui même le gabonais le plus démuni se sentirait psychologiquement soulagé car enfin libre d’avoir été longtemps prisonnier de ses propres “frères” !

    Que Dieu bénisse le Gabon !

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