Libreville : un malade mental trouve la mort en tentant de traverser la voie expresse
C’est la triste fin qu’a connue un malade mental ce vendredi 31 mai 2024 à la hauteur de l’échangeur de Lalala dans le 5ème arrondissement. Selon le quotidien l’Union, la victime a été mortellement fauchée par un minibus roulant dans le sens échangeur iai-l’échangeur de Lalala. Un drame qui vient remettre sur la table la nécessité de reprendre l’ opération de ramassage des malades mentaux.
Un individu présenté comme étant une personne atteinte de troubles mentaux aurait trouvé la mort le 31 mai dans la matinée. En effet, selon les témoignages rapportés dans les colonnes de l’Union , l’homme serait un malade mental qui résidait juste en face du magasin Carrefour-Prix import dans une tente de fortune qu’il avait pris le soin d’aménager. L’accident serait survenu au moment où ce dernier tentait de traverser de manière imprudente la voie express. « Le minibus l’a pris par son aile droite. La violence de l’impact a d’ailleurs occasionné de graves dégâts sur le pare-brise de la voiture » a indiqué un témoin du drame.
La victime serait morte sur le champ.
Le choc aura été si fort que le malade mental serait mort sur le champ. Informés du drame qui s’est produit, les agents des forces de l’ordre dont les Officiers de la police judiciaire ( OPJ) ont procédé à l’arrestation du conducteur du minibus qui devra donc répondre devant la loi pour homicide involontaire semble-t-il. Une situation tout de même tragique tant pour la victime que pour le conducteur et qui devrait être l’occasion de pointer du doigt l’Etat face à problématique des malades mentaux qui errent ici et là.
Il est inconcevable qu’un pays comme le Gabon avec autant de milliards de FCFA injectés, l’Etat se retrouve dans l’incapacité de s’occuper des malades mentaux. Pourtant, voici la nouvelle école du prytanée militaire située au quartier Lalala qui a été construite et inaugurée en un temps record, alors pourquoi les plus hautes autorités en place tâtonnent pour bâtir de véritables hôpitaux psychiatriques pour la prise en charge des malades mentaux ? Ou faudrait-il qu’il ait de plus en plus de sang versé pour qu’elles réagissent ? La santé mentale est-elle vraiment érigée en priorité durant la transition ? Les interrogations sont là, la parole est donnée.