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Libreville : un élève de 6ème au CES Jean Hilaire Aubame Eyeghe exclus pour racket

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Décidément, la problématique de l’insécurité au sein des établissements scolaires de l’ensemble du pays continue de défrayer la chronique. La preuve avec l’exclusion la semaine écoulé d’un élève inscrit en classe de 6ème au Collège d’enseignement secondaire Jean Hilaire Aubame Eyeghe. Ce dernier excellait dans le racket d’autres apprenants.

Alors que l’opinion se remémore encore l’exclusion définitive prononcée contre trois élèves du Lycée Paul Indjendjet Gondjout (LPIG) pour détention de drogue, d’arme et des actes d’agression sur leurs collègues, un autre fait vient de faire la une de l’actualité. En effet, l’élève Divine Daniel Nguema a été définitivement exclu de son établissement. 

Une multirécidiviste connu de la direction du CES Jean Hilaire Aubame Eyeghe

Motif de cette exclusion « extorsion des sommes d’argent et d’objets par intimidation ou par chantage ». Selon les responsables du CES Jean Hilaire Aubame Eyeghe, l’intéressé excellait dans le racket d’autres apprenants. La multiplication des plaintes a fini par exacerber. Il faut d’ailleurs rappeler que cette exclusion intervient après plusieurs rappels à l’ordre par les responsables de l’établissement. 

Il faut souligner que l’exclusion définitive est l’une des sanctions prévues par le règlement intérieur de plusieurs établissements. Si en 2021, le Gabon s’est doté d’une stratégie nationale de lutte contre les violences en milieu scolaire, sa mise en oeuvre peine à prendre forme au vue de la recrudescence de ce phénomène. Selon l’enquête sur l’état des lieux de la violence réalisée en 2019, les violences en milieu scolaire (VMS) s’observent depuis quelques années dans les établissements scolaires au Gabon.

Elles concernent, entre autres, les actes de violences physiques, psychologiques, ou verbales et des actes de violences sexuelles et en ligne avec l’ouverture au numérique. Ainsi, 80% d’élèves enquêtés ont déclaré avoir été victimes de violences verbales et psychologiques. Respectivement, 56% d’enseignants et 60% du personnel administratif ont également subi ce type de violence.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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