Libreville : un ancien policier condamné à 11 ans de prison pour le viol de sa nièce

C’est ce que nous apprend Gabon Mail Infos dans son article publié ce 23 juillet 2025, alors que les sessions criminelles se poursuivent à Libreville, le cas de Benjamin Mangadi, un ancien policier a été examiné de fond en comble à la barre. Il en ressort que la Cour d’appel judiciaire a rendu son verdict en le condamnant à à 11 ans de réclusion criminelle, dont 2 ans avec sursis, pour le viol de sa nièce âgée de 13 ans au moment des faits.
Les faits remontent à l’année 2019, tout fraîchement sorti de formation à l’école de police, Benjamin Mangadi ira vivre chez frère. De là il n’hésite pas assouvir ses pulsions sexuelles en profitant de la vulnérabilité de la jeune fille, le tout sous le regard silencieux de ses jeunes frères et sœurs, réduits au silence par la peur et les menaces, indique notre confrère Gabon Mail Infos. Les abus sexuels à répétition étaient devenus le quotidien de la victime dans la maison de son père qui était censé être un havre de paix, souligne les dépositions recueillies.
Un verdict réjouissant
Lors du procès, un fait troublant a été révélé : le père de la jeune victime est lui aussi incarcéré depuis 2021 pour des abus sexuels sur sa propre fille. En sa qualité de plaignant, la cour a exigé son audition. À la barre, il a reconnu avoir toujours soupçonné son frère, tout en soulignant que, depuis son retour de formation, Benjamin Mangadi représentait une menace pour son entourage.Appuyée par des témoignages solides et le récit clair et cohérent de la victime, la justice gabonaise a condamné l’agresseur sexuel à 11 ans de prison, malgré la tentative de la défense de faire valoir un état psychologique fragile et d’évoquer une vengeance familiale.
Benjamin Mangadi, ex-policier, purge désormais sa peine à la prison centrale de Libreville. Ce verdict a été salué par l’opinion publique, car il rappelle avec force que personne n’est au-dessus des lois. Il met aussi en lumière une réalité trop souvent tue : les viols intrafamiliaux, présents depuis des générations, continuent d’être dissimulés. Espérons que ce type de condamnation se multipliera, pour que les prédateurs sexuels soient systématiquement punis à la hauteur de leurs actes.
GMT TV