Locales 2025 : l’Union Nationale veut faire d’Akanda une smart city inclusive

À quelques jours du scrutin local du 27 septembre 2025, l’Union Nationale (UN) a dévoilé son projet pour la commune d’Akanda. Portée par le slogan « Akanda, j’y crois ! », la liste conduite par le parti d’opposition entend transformer cette commune en laboratoire du mieux-vivre ensemble, grâce à un programme de développement durable et d’innovation technologique.

Un projet communal axé sur la modernité et la proximité. Avec une population estimée à plus de 60 000 habitants aujourd’hui et qui devrait dépasser les 80 000 d’ici 2035, Akanda fait face à des défis urbains majeurs. L’Union Nationale veut y répondre à travers vingt objectifs clés pour la période 2025-2030. Eau potable, assainissement, éclairage public, sécurité, écoles, dispensaires, espaces verts et infrastructures sportives figurent au cœur des priorités.

« Notre ambition est de faire d’Akanda une référence du mieux-vivre ensemble », précise le document de campagne. Le parti insiste sur la nécessité d’une gouvernance transparente et participative, affirmant que les sessions du conseil municipal seront ouvertes au public et qu’un bilan annuel sera présenté aux citoyens.

La « smart city », un pari sur l’innovation

L’originalité du projet réside dans la volonté d’introduire des outils numériques et technologiques dans la gestion municipale. L’Union Nationale propose de mettre en place un site internet communal, un système d’open data et un adressage numérique de la ville. L’objectif : accroître la transparence, améliorer la relation entre citoyens et mairie, et attirer des investissements.

Par ailleurs, la création d’une société d’économie mixte agricole est prévue pour développer une économie locale durable, alliant maraîchage, pisciculture et reboisement. Cette démarche entend à la fois soutenir l’emploi des jeunes et répondre aux besoins alimentaires de la population.

Entre ambition et contraintes financières

Si le projet séduit par sa vision moderne et inclusive, sa mise en œuvre interroge quant aux moyens financiers disponibles. Avec un budget municipal historiquement grevé par les charges de personnel et de fonctionnement, la capacité d’Akanda à financer ces réformes reste une question centrale.

Reste que l’Union Nationale affiche une volonté claire : inscrire Akanda dans une dynamique de rupture avec la gestion passée et prouver qu’une commune gabonaise peut devenir un modèle de gouvernance durable et technologique.