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Libreville : malgré les 500 places mises à la disposition des commerçants, le marché de IAI toujours vide

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Lancée depuis le 17 janvier 2024, l’opération de l’hôtel de ville de Libreville dénommée « Restauration de l’ordre urbain » suit son cours. Si cette opération a pu susciter des mécontentements notamment du fait d’un manque de places pour les commerçants, l’espace aménagé à IAI pour accueillir 500 commerçants peine toujours à se remplir. Toute chose qui interpelle sur le sens des responsabilités des opérateurs économiques.  

C’est pour répondre aux critiques formulées par de nombreux commerçants déguerpis de l’espace public, que le Délégué spécial chargé de la Commune de Libreville, Judes Ibrahim Rapontchombo tente de réduire progressivement le déficit en marchés municipaux. Cependant, trois jours après l’inauguration de IAI Market, les équipes de Gabon Media Time sont allées constater avec regret que les étals sont complètement vides.

Des étals de IAI toujours en attente de preneurs 

En dépit des efforts entrepris par le Général Judes Ibrahim Rapontchombo visant à offrir aux commerçants un cadre décent où ils peuvent écouler leurs marchandises en toute sécurité, les trottoirs d’Awendjé, de IAI et de Lalala sont toujours squattés. Pour les rares personnes rencontrées au IAI Market, il était indispensable pour elles de réserver une place « J’ignore le budget de tout un chacun, mais si nous avons réservé justement pour éviter d’avoir des problèmes plus tard avec la municipalité. Il y a plusieurs places de disponible, il suffit de se rapprocher des responsables pour la réservation », a indiqué Aicha, commerçante.


Pour sa part, Vanessa Nziengui, qui exerce sur ce site depuis bientôt 1 an, soit bien avant même sa réhabilitation, il serait judicieux que les femmes qui squattent encore les trottoirs puissent rejoindre le site. « J’encourage tous les compatriotes qui vendent encore aux abords des trottoirs de venir dans le marché », a-t-elle indiqué, tout en regrettant que certains fassent de la résistance devant cette mesure de bon sens. Si les commerçants squatteurs que nous avons approchés n’ont pas souhaité s’exprimer en public, certains ont avancé comme raison, le coût élevé de la location, tandis que d’autres font état d’une absence de clientèle. Quoi qu’il en soit, les autorités municipales, en tête desquelles le Général Judes Ibrahim Rapontchombo, sont attendues sur la question.  

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