Libreville : absence de toilettes, hautes herbes, l’école publique Bellevue 1 et 2 abandonnées
À la rentrée scolaire, l’école publique Bellevue 1 et 2, située dans le 3ème arrondissement de Libreville, présente un visage des plus alarmants. Insalubrité généralisée, plafonds délabrés, herbes hautes envahissantes, toilettes non fonctionnelles, ce lieu d’instruction est aujourd’hui abandonné.
Alors que les élèves ont repris le chemin de l’école le 02 septembre dernier, les parents d’élèves espéraient retrouver des bâtiments rénovés pendant la période de vacances. Pourtant, en dépit de ces 3 mois qui auraient dû être consacrés au travaux de réhabilitation, certains établissements sont loin d’être aptes à accueillir des élèves. C’est notamment le cas de l’école publique de Bellevue 1 et 2. Toute chose qui traduit une négligence des autorités éducatives.
Les élèves accueillis dans de mauvaises conditions à Bellevue 1 et 2
Les installations sanitaires sont indigentes et sales, le manque d’entretien des espaces extérieurs aggrave la situation. L’état de décrépitude de cet établissement pose non seulement un problème de dignité, mais aussi un danger réel pour la santé des élèves et du personnel. La maison du directeur est elle aussi dans un piteux état. Comment est-il possible qu’après trois mois de vacances, aucune réhabilitation n’ait été entamée?
Faut-il attendre une visite du Président de la Transition pour que des actions concrètes soient mises en place? Les écoles ne devraient-elles pas être une priorité pour les autorités? Autant de questions qui jaillissent face à un tel délabrement. Ce qui est certain, c’est que l’accueil des élèves dans de telles conditions est inadmissible dans un pays dit en restauration.
La situation de Bellevue 1 et 2 n’est malheureusement pas isolée. Ce cas reflète un problème plus large d’abandon des infrastructures scolaires dans le pays. Il est grand temps que les autorités locales et nationales prennent conscience de l’urgence d’agir. La réhabilitation des écoles publiques doit être une priorité pour garantir un environnement d’apprentissage sûr et sain pour tous les élèves. Face à l’ampleur du problème, la ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq est attendue sur la question.