Libreville : 3 mois de perturbations routières sur le bord de mer
Le ministère des Travaux publics a annoncé d’importantes perturbations du trafic routier à Libreville, dans la zone du Palais Rénovation, à compter du 29 décembre 2024. Ces désagréments, prévus pour durer trois mois, résulteront de travaux majeurs visant à remplacer un ouvrage hydraulique stratégique situé entre deux feux tricolores à proximité du bord de mer, rapporte Gabon 24.
L’envergure des travaux implique des modifications substantielles de la circulation, notamment des ralentissements et des déviations. Afin de limiter l’impact sur les usagers, des itinéraires alternatifs seront rapidement déployés. Des panneaux de signalisation spécifiques guideront les automobilistes pour garantir une gestion fluide du trafic, malgré les contraintes imposées par le chantier.
Les désagréments amoindris selon l’État !
Le ministère des Travaux publics promet un dispositif de circulation temporaire rigoureusement planifié pour réduire les désagréments. Par ailleurs, des mesures de sécurisation renforcées seront prises pour prévenir tout incident aux abords de la zone concernée. Si ces travaux risquent de perturber la routine des conducteurs, les autorités insistent sur leur caractère essentiel pour l’amélioration des infrastructures hydrauliques et routières de la capitale.
« Ces interventions sont indispensables pour garantir un réseau routier durable et adapté aux besoins des usagers », a rappelé le ministère des Transports. Les autorités publiques appellent à la patience et à la vigilance des automobilistes, tout en les invitant à respecter scrupuleusement les consignes de circulation. Les citoyens sont également encouragés à suivre régulièrement les communiqués officiels pour se tenir informés de l’évolution du chantier.
Pour les automobilistes usagers assidus de cette zone fortement fréquentée, ce désagrément dénote d’une absence de structuration des projets. « Comment peut-on décider de réaliser de tels travaux pendant les fêtes ? Le pire c’est que les deux premiers mois de l’année vont nous trouver dedans. Ce n’est pas une mauvaise chose pour l’eau mais le timing laisse à désirer », a déploré Axel Foundou, transporteur terrestre.