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Levée du couvre-feu : les acteurs de la nuit dans l’expectative !

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Annoncée dans la journée du mercredi 18 décembre 2024, la levée du couvre-feu après 4 ans d’application pour cause de pandémie Covid-19 puis causes secrétaires reste floue pour certains secteurs. En effet, les tenanciers des bars , boîtes de nuit et tous les espaces de loisirs nocturnes assimilés espèrent obtenir quitus pour la reprise de leurs activités gelées depuis 

« Le couvre-feu est levé à compter du mercredi 18 décembre 2024, jusqu’à nouvel ordre », a déclaré Félicien Koyi sur Gabon24. Cet allègement est perçu comme une véritable bouffée d’oxygène pour les citoyens, qui retrouvent leur liberté de mouvement, et pour les entrepreneurs, qui espèrent voir leurs activités reprendre de plus belle, particulièrement à l’approche des festivités de fin d’année.

Les activités de nuit dans un suspense total !

Cette annonce suscite particulièrement des interrogations. Si la mesure de levée est claire pour la population, elle reste cependant floue pour les établissements nocturnes tels que les bars, snack-bars et boîtes de nuit. Ces derniers espèrent une formalisation rapide des autorisations leur permettant de rouvrir sans ambiguïté.

Car, les autorités de la transition appellent la population à célébrer dans le respect des règles de sécurité, mais sans clarifier si ces lieux de convivialité pourront opérer librement. Pour les tenanciers, la reprise d’activité est essentielle. Non seulement pour relancer leurs revenus, mais aussi pour contribuer à la redynamisation d’un tissu économique fragilisé.

Alors que les Gabonais se préparent à célébrer la fin d’année, les attentes des acteurs économiques, et particulièrement des secteurs nocturnes, restent suspendues à une communication plus précise des autorités. Une clarification qui pourrait transformer cette levée en véritable renaissance économique pour le pays.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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