Législatives 2025 : Vincent Mayela Nkoghe en lice pour le 2e siège de la diaspora

Militant de longue date dans la diaspora, auteur engagé et acteur associatif reconnu, Vincent Mayela Nkoghe vient d’officialiser sa candidature pour le 2e siège de la diaspora (Amérique, Asie, Europe) aux élections législatives de septembre 2025. Une décision mûrie, reflet d’un engagement profond en faveur d’une diaspora structurée, influente et actrice du développement national.

Du militantisme associatif à l’engagement institutionnel. « J’ai atteint un plafond de verre », confie-t-il d’emblée. Après des années de mobilisation dans les milieux associatifs gabonais en Europe, Vincent Mayela Nkoghe a ressenti la nécessité d’initier une nouvelle étape. Une transition qu’il amorce par l’écriture de « Le Livre blanc du citoyen engagé », manifeste politique et appel à la mobilisation de tous les Gabonais, où qu’ils soient.

« L’essor de notre pays passe par l’implication réelle de chaque citoyen, y compris ceux de la diaspora », explique-t-il. C’est cette conviction qui le pousse à franchir le pas, en se portant candidat à la première représentation parlementaire jamais offerte aux Gabonais vivant hors du continent.

Pour une diaspora actrice du développement

Inspiré par les modèles sénégalais, chinois ou indiens, où les diasporas jouent un rôle stratégique dans la croissance nationale, Vincent Mayela Nkoghe plaide pour une « structuration » efficace de la diaspora gabonaise. Selon lui, il est temps de passer d’une diaspora dispersée à une diaspora organisée, influente, et dotée de leviers institutionnels solides.

« Je veux porter la voix des étudiants, des enfants, des femmes et des entrepreneurs. Toutes ces forces vives qui, trop souvent, se sentent oubliées », affirme-t-il. Son projet : proposer des textes législatifs pour renforcer l’inclusion, la prospérité et la participation des Gabonais de l’étranger au développement national.

Porté par une vision d’unité et de service, Vincent Mayela Nkoghe se positionne comme le porte-voix d’une diaspora en quête de reconnaissance, mais surtout d’action. « Je me présente avec humilité et détermination », conclut-il. Un message clair, dans un contexte électoral inédit où la diaspora devient, pour la première fois, une circonscription politique à part entière.