Législatives 2025 : Luck Ondias de l’UDB mord la poussière dans le 1er arrondissement d’Akanda

Le second tour des élections législatives du 11 octobre 2025 a livré son verdict dans le 1er arrondissement de la commune d’Akanda. Luck Ondias Souna, candidat de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB) et Conseiller spécial du président fondateur du parti, a échoué à renverser la tendance. Arrivé deuxième au premier tour avec 20,20 %, il n’a pas réussi à combler son retard face à l’indépendant James David Lawson Nkoma, qui s’impose finalement avec 61,49 %des voix. Luck Ondias Souna, lui, ne récolte que 38,51 %, un score insuffisant pour inverser la dynamique observée depuis le début du scrutin.

Ils étaient douze candidats à briguer ce siège lors du premier tour, dans une course particulièrement disputée. Selon la commission électorale locale, sur les 12 060 électeurs inscrits, seuls 3 443 se sont déplacés pour voter, soit un taux de participation de 28,55 %, traduisant une certaine lassitude de l’électorat. L’UDB, qui espérait capitaliser sur sa présence dans la zone, n’a manifestement pas su convaincre les électeurs d’Akanda.

Une désillusion et un message politique pour l’UDB

Les résultats provisoires laissent apparaître un écart de 776 voix entre les deux candidats, 2 076 suffrages pour James David Lawson Nkoma contre 1 300 pour Luck Ondias Souna. Dès l’annonce des résultats, des scènes de liesse ont éclaté dans plusieurs quartiers d’Akanda, où le vainqueur a célébré sa victoire en compagnie de ses partisans. En revanche, du côté de Luck Ondias, c’est le silence radio. Aucune déclaration officielle n’a été faite par le candidat ni par le parti, visiblement sonné par cette défaite.

Cette déconvenue confirme par ailleurs la désaffection de la ville d’Akanda à l’égard de l’UDB, qui enregistre un revers similaire dans le 2e arrondissement, où Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, de l’Union nationale, s’est imposé face à Pascal Franck Nze Ndong Nze. À ce stade, rien ne laisse encore présager d’un recours, mais pour le parti présidentiel, ces résultats marquent un sérieux avertissement politique dans une zone pourtant considérée comme stratégique.