Journée mondiale de la radio : Radio-Gabon 65 ans plus tard
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Célébrée tous les 13 février depuis 14 ans, la journée mondiale de la radio est une occasion de sensibiliser le public quant à l’importance de cet outil dans l’univers médiatique. Elle est aussi le lieu de rappeler la nécessité d’encourager l’accès à l’information. Au plan national, cette journée permet de redécouvrir Radio Gabon et revenir sur son émancipation depuis 1959.
C’était le 28 novembre 1959 que Radio-Gabon émettait pour la première fois. Depuis, elle a connu de nombreuses améliorations, qui lui ont permis de s’adapter à l’évolution du monde médiatique. A l’occasion de la commémoration de la radio qui a lieu tous les 13 février, une équipe de Gabon Média Time, s’est rendue à la maison Georges Rawiri pour s’imprégner de l’évolution de ce médium.
Le média aligné au standard du numérique
Existante depuis 65 ans, la radio a su tenir ferme et s’adapter aux nombreuses innovations technologiques et rédactionnelles, passant de l’analogie au numérique. « Radio-Gabon est passé de l’analogie pour le numérique. Bien évidemment on a embrassé les tendances du moment pour répondre aux normes internationales », a déclaré Josiane Aboghe, journaliste de Radio-Gabon.
Autre innovation, la mise en place prochaine d’une web-radio et d’autres programmes à même de captiver un jeune public. « Il y a des aménagements qui sont faits, déjà, passer de la radio standard à la radio Web pour arracher ce public qui est sur les réseaux sociaux », a-t-elle ajouté. Toute chose qui met en lumière les efforts pour ce médium de garder ses lettres de noblesse devant un monde de plus en plus digitalisé.
Garder une place de choix,une bravade pour la radio
Bien qu’elle emboîte le pas pour être à jour des dernières technologies, la mère des radios au plan national fait face à un défis majeur. En effet, selon Josiane Aboghe, « La radio se doit d’être au fait de l’information avant que la télévision ne diffuse ; la radio doit avoir au préalable annoncé les faits », a-t-elle précisé.
En sus de celà, la montée des « pseudo médias » qui fusent sur les réseaux sociaux et remet en question la fiabilité d’une information. « C’est vrai que notre pratique a tendance à être ternie (…) n’importe qui se lève le matin divulgue une information et on prend ça pour argent comptant. », a-t-elle martelé. A l’heure où le monde commémore la journée de la radio, la doyenne nationale a bien l’intention de poursuivre son chemin, bien que le soutien financier de l’Etat soit un autre défi avec lequel elle doit composer.
GMT TV