JNF 2025 : K.IN.G célèbre l’autonomisation féminine et la transmission culinaire

À l’occasion de la Journée nationale de la femme (JNF), célébrée tous les 17 avril, l’association Kùmba Y Inôngo Guwanani (K.IN.G) a organisé une série d’activités vibrantes à Libreville. En phase avec la thématique retenue, l’autonomisation des femmes et la richesse culinaire ont été véhiculées par la communauté Myènè. L’événement, tenu à la mairie du 4e arrondissement, a été marqué par une dégustation culinaire, attirant un public nombreux et enthousiaste.

Sous le thème « l’engagement communautaire pour l’égalité des genres et l’autonomie des femmes », la conférence-débat a réuni des figures inspirantes telles que Betty Messie, directrice du Centre d’accueil de Nzeng-Ayong, et le Dr Marcia Angue Pemengoye, chirurgienne. Ces dernières ont souligné l’importance pour les femmes Myènè de valoriser leurs talents et de s’impliquer collectivement.

K.IN.G pour une femme entreprenante et  enracinée dans sa culture !

Dans les différents exposés, il a été rappelé la nécessité de capitaliser sur le soutien des familles, des associations et des confessions religieuses, pour surmonter les défis de l’autonomisation. S’en est suivi un atelier culinaire, qui a constitué l’articulation forte de la journée. Permettant aux jeunes filles d’explorer les recettes traditionnelles des Mpongwe, Sekiani, Benga et Akélè. 

Des plats emblématiques comme le Momo Mpike, l’Obamico Mpolo, les légumes de poisson salé ou encore l’Ossagué ont été présentés au public. « Ces préparations sont faites à l’ancienne. Le but de cette initiative est de retransmettre les arts culinaires. C’est important de passer le témoin à nos jeunes filles pour ne pas les faire disparaître », a expliqué Nathalie Paturault épouse Ngandji, membre de K.IN.G.

Avec une trentaine de mets présentés, l’événement a séduit au-delà de la communauté Myènè, favorisant des échanges culturels riches.« Faire découvrir nos plats pas seulement à une notre communauté mais aussi à d’autres. La participation massive montre l’intérêt pour notre patrimoine culinaire.  », s’est réjouie Céline Tchiale, vice-présidente de K.IN.G. Cette journée a non seulement célébré la culture gabonaise, mais aussi renforcé la solidarité intergénérationnelle, posant les bases d’un avenir plus égalitaire.