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J.O Paris 2024 : abandonnés par le CNO, les présidents fédéraux désormais en touriste

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C’est le coup de gueule poussé par les présidents des fédérations gabonaises dont les athlètes sont à Paris pour les Jeux Olympiques (JO) 2024. Dans les colonnes du quotidien l’Union, Matthieu Anaclet Taty, Hugues Boguikouma, Stephane Souami Mabiala ont révélé être abandonnés à eux-mêmes par le comité national olympique (CNO) du Gabon dans la capitale française. Ces derniers n’ont pas accès au village olympique, pas d’accès ni d’accréditation pour le site de compétition et aucun moyen de locomotion. 

La 33ème édition des Jeux Olympiques a débuté le vendredi 26 juillet 2024 à Paris, capitale de la France. Une compétition à laquelle prend part cinq compatriotes et ce dans diverses spécialités. A cet effet, les délégations gabonaises se sont rendues sur les lieux afin de joindre leurs efforts dans le but de faire retentir l’hymne nationale la concorde devant le monde entier. Seulement quelques jours plus tard, les présidents des fédérations gabonaises se sont plaints de la gestion du comité national olympique. D’après ces derniers le CNO ne remplit pas son devoir en matière d’accompagnement. 

Une situation embarrassante

Selon le président Boguikouma, « Nous ne comprenons pas cette organisation. En réalité, nous sommes venus faire du tourisme. Figurez-vous que samedi pour le combat de mon athlète Virginia Aymard, je n’ai pas pu accéder au site de la compétition faute d’accréditation au de ticket d’accès. J’ai donc dû attendre dans un café la fin du combat Que sommes nous alors venus faire ici si ce n’est pour nous promener? C’est pas acceptable ». 

Il faut dire qu’en dehors des accréditations, les président des fédérations gabonaises Matthieu Anaclet Taty, Hugues Boguikouma, Stephane Souami Mabiala empreinte le métro pour se rendre au village olympique pour s’entretenir avec les sportif faute de véhicule à leur disposition. « Nous n’avons pas de véhicule. Nous utilisons le métro pour nous entretenir avec nos athlètes au village olympique » a-t-il martelé. Une situation incompréhensible qui vient une fois de plus mettre en lumière les défauts de gestion du comité national olympique. Espérons que les choses rentreront dans l’ordre. 

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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