Iboundji : le délégué spécial entendu dans l’affaire des fonds alloués à la commune

Ce mardi 21 octobre 2025, le parquet de Koulamoutou a entendu trois personnes dans le cadre de l’affaire connue sous le nom de « milliard d’Iboundji », selon les informations rapportées par l’Agence Gabonaise de Presse (AGP). Les interrogatoires auraient principalement visé Jean Claude Pango, Délégué spécial de la commune d’Iboundji, ainsi que les responsables d’une société d’une société adjudicataire, Olivier Moudiango Mbongui et Régis Dikolangoye.
En effet, des doutes avaient été soulevés quant à l’utilisation des fonds alloués à divers projets dans la localité. Selon certaines sources, plus de 80 % de l’enveloppe budgétaire destinée à ces initiatives aurait déjà été décaissée. Bien que quelques travaux aient été lancés, ceux-ci se sont subitement arrêtés, entraînant non seulement des retards dans les paiements des salaires pour les ouvriers, mais également un sentiment d’inquiétude croissant au sein de la population.
Où sont passé les fonds alloués à Iboundji
Les projets impliqués comprennent des travaux essentiels tels que la construction du bâtiment de l’hôtel de ville, la réhabilitation de la préfecture, et des infrastructures scolaires, ainsi que l’amélioration de l’adduction en eau potable et de l’éclairage public. Des projets d’une importance capitale pour le développement local et le bien-être des habitants. Cependant, leur interruption a suscité de vives inquiétudes parmi les citoyens d’Iboundji, qui n’ont de cesse d’exprimer leur mécontentement face à cette situation.
Face à la pression croissante de la population, un responsable local non identifié aurait récemment pris l’initiative de commencer à fournir de l’eau potable et de remplacer les ampoules des éclairages publics, tentant ainsi d’apaiser les tensions. Les implications de l’affaire restent floues, mais des rumeurs font état de possibles rétrocommissions. Au cours de son interrogatoire à la Direction Générale des Recherches, le Délégué Spécial Jean Claude Pango aurait été amené à remettre une somme de 27 millions de FCFA, une situation qui pourrait mener à des enquêtes plus approfondies.
Selon l’Agence gabonaise de presse, le parquet a annoncé que le dossier sera renvoyé à Libreville, où il pourrait être examiné par le Tribunal Spécial Criminel, compétent pour les affaires de crimes financiers.
GMT TV