Gabon: Vers l’amélioration des relations entre les forces de l’ordre et les journalistes?
C’est l’ambition que s’est fixée le Bureau de ‘Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) qui a organisé du 6 au 8 septembre, un atelier de renforcement des capacités des journalistes et des Forces de défense et de sécurité (FDS) sur la liberté d’expression et la sécurité des journalistes. Un événement qui a pour objectif d’améliorer les relations entre ces deux corps de métier très souvent au prise lors de conflits sociaux ou politiques.
En effet, cet atelier s’inscrit dans la volonté de l’organisme onusien d’améliorer les capacités des forces de sécurité notamment en matière de respect du droit à la liberté d’expression et l’accès à l’information, mais aussi à mieux connaître le rôle et la fonction des journalistes dans les sociétés démocratiques, et établir des relations de travail professionnelles entre les deux groupes. Une rencontre organisée par l’UNESCO grâce à l’appui du Royaume des Pays-Bas à l’endroit des professionnels des médias et des personnels des forces de sécurité et de défense.
En effet, cet atelier qui s’inscrit dans le cadre de la protection des professionnels des médias et de la préservation de la liberté d’expression a permis aux participants de s’imprégner du rôle du journaliste mais aussi de la nécessité de collaborer avec eux en travaillant ensemble sur le terrain. Basées sur le manuel de l’Unesco sur la Liberté d’expression et l’Ordre public, ces sessions de formation permettront aux participants d’aborder des thèmes tels que : les procédures opérationnelles standards, les bonnes pratiques en particulier dans le domaine de la transparence, la facilitation des relations entre les forces de sécurité et les médias, ou encore le renforcement de la sécurité des journalistes en période électorale.
« Dans cette réalité, il importe qu’étant le pilier d’une société démocratique, la liberté d’expression et d’information doit jouir d’une protection normative et institutionnelle constante des États et que ceux qui ont fait le choix de ce métier au quotidien l’exercent dans un environnement libre de tout risque de violence », a indiqué le directeur du cabinet du ministre de l’Intérieur, Séraphin Bouanga.