Gabon : un Revenu national brut estimé à plus de 4 millions de FCFA, mais une population toujours pauvre !

Classé parmi les nations à revenu intermédiaire supérieur selon la dernière classification des revenus par pays publiée par la Banque mondiale pour l’exercice 2026, le Gabon peine pourtant à assurer une redistribution équitable de ses revenus. Cette évaluation basée sur le Revenu National Brut (RNB) par habitant, calculé selon la méthode Atlas de 2024, également connu sous l’appellation PIB par habitant met donc en lumière un contraste qui semble persister depuis des décennies.
Avec un RNB par habitant s’élevant à 7 930 dollars en 2023, soit environ 4,76 millions de FCFA, le Gabon se positionne devant plusieurs grandes économies africaines, notamment le Nigeria. Cette performance témoigne du poids économique considérable du pays, soutenu par ses ressources naturelles, notamment le pétrole et le manganèse. Elle reflète également une stabilité macroéconomique, reconnue et saluée par les institutions financières internationales.
Pays riche, peuple pauvre !
Cependant, cette avancée économique ne masque pas une réalité troublante : les inégalités persistent de manière significative. En effet, une large portion de la population demeure à l’écart des bénéfices engendrés par cette richesse, mettant en lumière l’urgence d’intensifier les politiques sociales et de mettre en place des mécanismes de redistribution efficaces.
Face à ce constat, le défi majeur pour les autorités gabonaises consiste à transformer cette richesse en un développement inclusif. Cela nécessitera des initiatives concertées pour favoriser la création d’emplois, diversifier l’économie et garantir un accès équitable aux services de première nécessité.
Si dès sa prestation de serment le président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema s’est engagé à ameliorer de manière significative les conditions de vie de ses concitoyens, la route vers une prospérité partagée est encore semée d’embûches, mais une action résolue pourrait offrir de nouvelles perspectives à un Gabon en quête d’une véritable équité sociale.
Nous vivons dans un Etat où la précarité demeurerait un outil politique pour stimuler sans le moindre doute la mendicité. En effet, plusieurs précédents régimes si ce n’est le même et peut-être maintenant réincarné, ont incendié leurs peuples pour réclamer des possibles dettes intérieurs dont la plupart seraient nettement frauduleuses puisqu’émanant des ressources propres de l’Etat, mais au profit des renégats… Nous noterons au passages ces locations vertigineuses et minutieusement réparties sur l’ensemble du territoire national où logent l’intégralité de nos administrations dont des bailleurs seraient étonnamment des pionniers d’un pouvoir séculaire. Et maintenant sous l’angle d’un regard aiguisé, se réclament-ils leurs parts face a un pouvoir totalement affaibli puisque cautionnant impunément toutes ces dérives. Ce laxisme bien que toujours permanent cause du tort a la nation, laquelle d’ailleurs souffre sous les affres d’une tyrannique dont l’issue s’exprime en un espoir souvent élogieux… Un pays riche pour une paupérisation anticipée qui ferait des populations ces as d’une mendicité orientée… Ne nous dit-on pas de toujours suivre la directive dès lors que nous entrons dans nos rôles respectifs et que des scénarii seraient déja rédigés aux motifs électoraux, bien que tout soit maintenant sous contrôle ? Et comme si cela ne suffisait pas, des partis politiques non reconvertis aux nouvelles normes constitutionnelles seraient impunément et de manière liberticide admis au « centre de contrôle » qui pourtant se devrait au préalable de les renvoyer se conformer a la loi et ce, avant toutes possibles absorptions… Ce qui n’est toujours ni dit ni fait et que l’on penserait qu’il s’agit des partis politiques crédibles si l’on s’en tient maintenant a la Constitution nouvelle ! Telle se présente la précarité sous toutes ses formes, c’est a dire politiques, sociales, constitutionnelles, sécuritaires, économiques et surtout mentales…
On espère que les actes accompagneront les discours, encore que ces derniers ne seraient depuis des décennies qu’un vague écho de phonèmes oisifs !!!