Gabon : toujours pas de résultats du Concours de l’ENI !

Les résultats du concours d’entrée à l’École Normale des Instituteurs (ENI), initialement prévus pour le 26 avril, se font toujours attendre. Deux semaines après cette date fatidique, aucun communiqué officiel n’a été publié, plongeant les candidats dans une incertitude pesante. Ce retard inexplicable suscite inquiétude et indignation parmi les nombreux postulants.
Depuis le 26 avril, les candidats scrutent en vain les canaux officiels du ministère de l’Éducation nationale, espérant obtenir des nouvelles. Après avoir composé les 15 et 16 mars 2025, nombreux sont ceux qui commencent à s’interroger sur le silence révélateur du ministère.
Une attente inexpliquée
« Ça fait deux semaines que je consulte leurs plateformes, mais rien. Ils nous laissent dans le doute et l’incertitude », confie Imelda, une candidate désespérée qui illustre le ressenti d’une majorité. Chaque jour qui passe renforce le sentiment d’abandon et d’improvisation chez les candidats, qui attendent des réponses concrètes.
Face à cette opacité ambiante, les spéculations vont bon train. Pourquoi un tel retard ? Y aurait-il des irrégularités dans le processus de délibération ou des dysfonctionnements administratifs ? Plusieurs candidats estiment qu’une meilleure organisation et une communication transparente auraient pu prévenir cette situation embarrassante.
Appel à la transparence
Alors que l’impatience grandit, les aspirants enseignants demandent instamment une clarification de la part des autorités. Ils appellent le ministère à publier un communiqué explicatif pour les rassurer et préciser un nouveau calendrier. « Nous ne demandons pas l’impossible, juste des informations claires », souligne Imelda, reflétant l’urgence d’une réponse.
Au fur et à mesure que les jours s’écoulent, le silence persistant autour du concours de l’ENI alimente un malaise croissant. Dans un contexte où les concours administratifs sont souvent entachés de soupçons de favoritisme, ce retard sans justification vient renforcer la défiance des jeunes envers l’administration publique. Les candidats espèrent qu’une lumière sera bientôt faite sur cette situation préoccupante, afin de rétablir un climat de confiance entre l’État et ses futurs enseignants.
GMT TV