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Gabon : où en est l’enquête contre les auteurs d’injures contre le Gén. Oligui Nguema ?

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Annoncée devant la presse nationale et internationale le soir du 14 décembre 2023, soit quelques jours après la sortie de l’audio de l’ancienne première dame Marie-Josephine Kama alias Patience Dabany, la mise en branle de la chaîne pénale se fait attendre. D’aucuns en viennent à se demander si les autorités judiciaires n’auraient pas fait l’impasse sur cette affaire qui mérite une attention particulière avant d’engendrer une récidive.

Présent sur le plateau de la télévision nationale, le 14 décembre 2023, le Procureur général de Libreville Jean Bedel Moussodou Moundounga avait donné lecture de sa missive pointant du doigt les propos injurieux et haineux contre le Chef de l’État le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. Une infraction grave qui ne devrait pas rester impunie selon l’autorité judiciaire qui avait annoncé la mise en branle de la chaîne pénale conformément à la loi.

Près d’un mois après, silence !

C’est la traite constatation qu’il est aisé de faire dans cette affaire. Prompte à mener des enquêtes d’un certain type, la justice gabonaise semble de moins en moins agile devant les forfaits commis par des anciens hauts placés du pays. C’est assurément le cas pour Patience Dabany, de son vrai nom Marie-Joséphine Kama, qui sans être citée, aurait dû répondre de ses paroles déplacées prononcées envers le Gén. Oligui Nguema dans un audio devenu viral sur la toile. 


Toute chose qui avait poussé le Procureur général à annoncer la couleur sur la chaîne publique. « Les propos dont ils sont porteurs et que la décence nous empêche de prononcer, mais dont le caractère méprisant, injurieux et diffamant ne fait l’ombre d’aucun doute ne sauraient rester impunis dans un pays où la restauration des valeurs morales est également inscrite en lettres d’or dans l’agenda du CTRI », avait martelé Jean Bedel Moussodou Moundounga. Seulement, l’enquête semble piétiner. L’intéressée a même obtenu de rendre visite à son fils. Sapristi !

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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Un commentaire

  1. Disposons – nous de journalistes d’investigation, à défaut de la “lenteur” constatée des enquêteurs ?
    Il s’agit de petits bobos ponctuels entre fils et filles du pays !
    La prise de hauteur ferait montre de sagesse, ce qui explique ce silence sage !
    Alors, abstenons nous de mettre du feu inutilement !‍♂️

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