Gabon : Nicolas Nguema pour une refonte approfondie du Code électoral
Depuis la mise en place du comité institutionnel chargé de rédiger le nouveau Code électoral, de nombreux acteurs politiques donnent de la voix afin d’apporter leur pierre à l’édifice d’élaboration de ce nouveau texte. C’est le cas du président du parti Pour Le Changement (PLC) Nicolas Nguema qui dans un libre propos publié ce 17 décembre 2024 a tenu à décliner ses propositions afin d’aboutir à un Code électoral qui garantit de manière efficiente des élections libres, transparentes et crédibles.
Alors que le comité institutionnel est à pied d’œuvre, les conclusions de cet organe seront indéniablement scrutées par l’ensemble des acteurs politiques du pays. Un regard pointilleux qui s’explique par l’importance capitale que revêt la rédaction du nouveau Code électoral car susceptible de doter le Gabon d’un cadre juridique adéquat et qui éloignerait de lui les affres de la contestation que connaît le pays à chaque élection.
Ainsi, soucieux de contribuer à l’édification de ce texte essentiel, l’ancien candidat aux législatives et président de la formation politique Pour le changement a rappelé que cette révision était susceptible de « garantir des élections libres, transparentes et équitables ». C’est à ce titre qu’il a tenu à décliner une série de propositions susceptible de renforcer le cadre législative relative aux élections.
Les propositions de Nicolas Nguema pour améliorer le Code électoral
L’une des ses propositions phares est sans aucun doute le renforcement de l’indépendance de la Commission électorale nationale qui serait gérée par le ministère de l’Intérieur. « Cette commission sous le contrôle du ministère de l’intérieur doit être totalement transparente, avec des membres nommés de manière impartiale et non influencée par les partis politiques. Cela inclut la mise en place d’un processus de nomination transparent et de mécanismes de contrôle », a indiqué Nicolas Nguema.
Autres propositions avancées par ce dernier l’amélioration de la transparence du financement électoral obligeant les partis politiques et les candidats à rendre publics leurs financements de campagne, la révision des conditions d’éligibilité afin d’éviter les candidatures fantaisistes, le renforcement du droit de vote et de l’enrôlement des électeurs, la mise en place de moyens de contrôle des élections notamment des observateurs locaux et internationaux ou encore la prolongation des délais de campagne électorale et interdiction des campagnes anticipées.
Nicolas Nguema n’a pas manqué de plaider également pour modernisation des moyens de vote à l’exemple du vote électronique ou par correspondance mais aussi la garantie de neutralité des forces de l’ordre pendant le processus électoral. Sans manquer de suggérer un redécoupage électoral qui tiendrait compte des critères démographiques et géographiques.