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Gabon : Nephtali Nalick porte plainte contre Chambre à louer et Antala pour diffamation

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Le créateur de contenu gabonais Nephtali Nalick a récemment déposé une plainte pour diffamation contre les web humoristes Chambre à louer et Antala. Cette procédure fait suite à un live sur TikTok où ces derniers auraient accusé Nalick d’escroquerie, une accusation que le principal concerné dément fermement.  

L’incident aurait débuté lorsque Le roi des Punu, un autre comédien gabonais en séjour en Côte d’Ivoire, aurait sollicité l’aide de Nephtali Nalick pour organiser son retour au Gabon. Nephtali Nalick lui aurait recommandé une agence de voyage, qui, malheureusement, n’a pas tenu ses engagements et s’est révélée injoignable. Suite à cette mésaventure, Nephtali Nalick aurait conseillé au comédien de porter plainte contre l’agence.  

Accusé d’escroquerie, il s’en remet à la justice

Cependant, l’affaire a pris une autre tournure lorsqu’Antala a organisé un live sur TikTok, invitant Le roi des Punu et Chambre à louer à partager son histoire. Durant ce live, les deux invités ont ouvertement accusé Nephtali Nalick d’être un escroc, insinuant que ce type de comportement serait récurrent. Pire encore, ils auraient partagé son numéro de téléphone en incitant les internautes à le harceler. Des allégations de mauvais traitements envers ses compatriotes en Côte d’Ivoire ont également été avancées.  

Nephtali Nalick, se sentant diffamé et harcelé, a pris la décision de saisir les autorités compétentes pour rétablir son honneur. Il a déposé plainte à la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) en Côte d’Ivoire ainsi qu’à la Direction générale des recherches (DGR) au Gabon. Selon des sources proches du dossier, Chambre à louer serait convoqué ce lundi à Libreville, tandis qu’Antala devra se présenter mardi en Côte d’Ivoire.  

Jusqu’à 1 an d’emprisonnement pour diffamation

La réaction des deux humoristes face à cette plainte a été particulièrement virulente. « On s’en fout, porte plainte. C’est toujours celui qui a tort qui porte plainte », auraient-ils déclaré. Une attitude qui soulève des questions sur la responsabilité des créateurs de contenu en ligne, particulièrement sur les risques de diffamation et d’atteinte à la réputation.  

Pour rappel, la diffamation est sévèrement punie par la législation gabonaise. Conformément à l’article 283 du Code pénal, elle est passible d’un an de prison et d’une amende pouvant atteindre 1 million de FCFA. Cette affaire souligne l’importance de la prudence et de la responsabilité dans les propos tenus sur les réseaux sociaux, surtout lorsque ceux-ci peuvent porter préjudice.

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