Gabon : Mike Jocktane dénonce le cambriolage de ses bureaux politiques et privés
L’ancien candidat à l’élection présidentielle d’août 2023 et président du parti politique Nouveau Gabon, Mike Jocktane, a révélé que ses bureaux politiques et privés ont été la cible d’un cambriolage dans la nuit du 26 au 27 décembre. Les intrus ont forcé les portes, saccagé les lieux et causé des dégâts matériels importants. « Documents éparpillés, équipements endommagés, tout a été vandalisé », a-t-il confié dans une déclaration publique.
Un acte récurrent qui inquiète l’opinion nationale. Ce n’est pas la première fois que l’ancien candidat subit ce type d’agression. « C’est la seconde fois que nous sommes victimes de ce genre d’incident », a-t-il déclaré, soulignant que cette répétition suscite de sérieuses interrogations. « Que cherche-t-on à accomplir par ces actes ? S’agit-il de nous intimider ou de nous empêcher de poursuivre nos activités ? », s’interroge Mike Jocktane, visiblement préoccupé par les motivations des auteurs de ce cambriolage.
Des questions sur la sécurité et la liberté d’action
Pour Mike Jocktane, évêque général des ministères Christ révélé aux nations (CRN), ces événements vont au-delà du simple acte de vandalisme. Ils soulèvent des questions sur la sécurité des acteurs politiques dans un contexte de transition politique. « Ces actes, s’ils visent à entraver nos efforts ou à nous réduire au silence, ne feront que renforcer notre détermination », a-t-il assuré.
Face à cette situation, Mike Jocktane, homme politique et religieux appelle les autorités de la transition à mener des enquêtes approfondies et transparentes pour identifier les responsables. Il réaffirme son engagement à poursuivre ses activités en faveur de la démocratie et du développement du Gabon, malgré les obstacles rencontrés. Cette dénonciation faite par le leader du Nouveau Gabon intervient dans un climat politique sensible, où chaque incident est perçu comme un test pour les institutions et la liberté d’expression.