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Gabon : l’UDIS appelle le gouvernement à lever le voile sur l’hostilité à son encontre 

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Ce 13 décembre 2024, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS) a animé un point de presse avec pour seul point abordé, l’épreuve que traverse le parti avec la procédure judiciaire entamée contre son président Hervé Patrick Opiangah. Une situation qui serait aujourd’hui à l’origine d’une hostilité contre le parti, si l’on en croit ses responsables. 

C’était la première sortie publique de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale depuis la perquisition musclée intervenue au siège du parti. En effet, pour le Porte-parole de l’UDIS, Georges Boupenga, il s’agissait surtout lors de ce point de presse de dénoncer les méthodes employées dans le cadre de cette procédure judiciaire, l’amalgame qui aurait été fait, mais aussi de réclamer des clarifications aux autorités sur le sort réservé à la fois à Hervé Patrick Opiangah, mais plus généralement à la formation politique dont il est le président. 

L’UDIS curieusement exclu de la rencontre à la présidence 

Dès l’entame de son propos, le porte-parole de l’UDIS a indiqué qu’il ne revenait pas au parti de « préjuger des faits qui sont reprochés » à Hervé Patrick Opiangah. Cependant, l’accélération des événements, et la violence selon eux de la perquisition, interrogent. « Aucun mandat ne fut présenté et aucune légalité ne fut respectée. Ce n’est pas seulement le siège de l’UDIS qui a été attaqué, mais le fondement même de notre République : le respect des libertés publiques », a déploré Georges Boupenga. Rappelant l’espoir de renouveau démocratique né du coup d’Etat du 30 août 2023, l’UDIS regrette ce qu’il considère comme un « espoir chancelant »

« Dans le tumulte des événements, nous rappelons que l’Etat est le garant de la sécurité des personnes et des biens », a rappelé le porte-parole de l’UDIS pour qui à travers ces pratiques, « c’est l’image du Gabon tout entier qui se trouve ternie ». C’est pourquoi, tout en indiquant rester fidèle à l’idéal de l’Etat de droit, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale exhorte le gouvernement « à lever le voile sur l’affaire judiciaire impliquant Hervé Patrick Opiangah et à clarifier les intentions qui sous-tendent ces actes hostiles », à l’encontre de ses membres. Faisant un parallèle avec la dernière échéance référendaire, l’UDIS rappelle son appel à voter NON, tout en soulignant « dans les actes posés récemment, nous constatons une exclusion manifeste de notre mouvement », a martelé Georges Boupenga. « Malgré cette position claire et républicaine, nous n’avons pas été invités à la rencontre supposément inclusive initiée par le président de la Transition ». Un choix que l’UDIS juge « curieux » au regard du discours rassembleur prononcé par le général Brice Clotaire Oligui Nguema le 4 décembre dernier.       

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