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Gabon : l’ONG Agir Pour la Paix plaide pour une levée des sanctions de l’UA et la CEEAC

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Le Gabon est depuis quelques jours sous le coup des sanctions de l’Union africaine (UA) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), suite au coup d’Etat qui a renversé Ali Bongo le 30 août dernier. Des mesures répressives que l’ONG Agir Pour la Paix invite à reconsidérer au regard des nombreux signes d’ouverture donnés par les militaires. 

Les garanties apportées par les nouveaux hommes forts du Gabon depuis leur prise du pouvoir, ne sont pas passées inaperçues. L’Organisation non gouvernementale Agir Pour la Paix qui affirme suivre avec attention ces événements, plaide à présent aux yeux des instances africaines afin que les efforts consentis en faveur du retour à l’ordre constitutionnel soient considérés à leur juste valeur.

Une addition des gestes en faveur du retour à l’ordre constitutionnel par le CTRI

C’est à la faveur d’un point de presse tenu ce 12 septembre 2023, que l’ONG Agir Pour la Paix a salué la mise en place progressive des organes de la Transition, la libération d’Ali Bongo ainsi que celle des prisonniers d’opinion, des garanties en faveur de la lutte contre la corruption etc. Si l’objectif des instances africaines est d’aboutir à un retour rapide à l’ordre constitutionnel, l’ONG considère que les signes d’ouverture de la part des militaires imposent un réexamen des sanctions.   

« Au regard de ce qui précède, l’ONG Agir Pour la Paix appelle l’Union Africaine et la CEEAC à réexaminer les sanctions qu’elles ont imposées contre le Gabon, en vue de les lever au regard de la multiplication des gestes d’apaisement, de cohésion sociale et d’unité nationale que ne cessent de poser le CTRI », peut-on lire dans le communiqué.


Notons qu’à la suite du coup de force des militaires gabonais, l’Union africaine et la CEEAC ont suspendu le Gabon de leurs instances. Une mesure qu’elles entendent maintenir jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel, et ce malgré la médiation du président centrafricain, Faustin Archange Touadera, qui a abouti à la fin du maintien en résidence surveillée du président déchu Ali Bongo. 

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