Gabon : Libreville ôte la session du Fonds de Solidarité Africain en 2026

Réuni en visioconférence le jeudi 4 septembre 2025, le Conseil des gouverneurs du Fonds de Solidarité Africain (FSA) a acté la tenue de sa cinquième session ordinaire à Libreville en juin 2026. Sous la présidence du ministre d’État Henri-Claude Oyima, la capitale gabonaise s’affirme comme un hub institutionnel et diplomatique au cœur des grandes décisions financières africaines.

Le Gabon au centre du dispositif du FSA. Le Fonds de Solidarité Africain, institution panafricaine basée à Niamey et spécialisée dans les garanties financières, a tenu sa quatrième session ordinaire sous la présidence du Gabon. À la manœuvre, Henri-Claude Oyima, ministre d’État en charge de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, qui assure la présidence en exercice du Conseil des gouverneurs.

À l’issue des travaux, les 23 pays membres ont unanimement salué l’engagement du Gabon et validé l’organisation de la prochaine session à Libreville le 25 juin 2026. Une décision qui confirme le poids institutionnel du pays et la reconnaissance de son rôle moteur dans le financement du développement et la solidarité régionale.

Henri-Claude Oyima, figure centrale de la diplomatie économique

En tant que président du Conseil des gouverneurs, Henri-Claude Oyima a porté la voix du Gabon dans ce forum stratégique. Pour l’homme fort de l’économie gabonaise, ce choix « témoigne de la confiance accordée au Gabon et de son engagement à renforcer la solidarité africaine à travers des projets structurants ».

Le ministre d’État, qui pilote également la lutte contre la vie chère, s’est félicité de la trajectoire ascendante du FSA et de son rôle croissant dans le financement des économies africaines. La tenue de la cinquième session à Libreville marquera, selon lui, « une étape supplémentaire dans l’ancrage du Gabon au cœur des instances de décision financière sur le continent ».

Libreville, carrefour de la solidarité panafricaine

Au-delà de la dimension technique, cette désignation renforce la place de Libreville comme capitale diplomatique et financière. Après avoir accueilli de nombreuses rencontres internationales, la capitale gabonaise s’apprête à devenir le théâtre d’une réunion décisive sur les mécanismes de garantie et de financement en Afrique.

Dans un contexte marqué par la nécessité de mobiliser davantage de ressources pour l’industrialisation, la diversification et la transition énergétique, le rôle du Gabon au sein du FSA s’annonce déterminant. Pour les observateurs, l’accueil de cette session en 2026 illustre une volonté claire : faire de Libreville un acteur central de la gouvernance économique continentale.