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Gabon :  les fins d’années scolaire, théâtre de violence incontrôlée !

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Les derniers jours de classe, censés marquer l’aboutissement d’une année scolaire acharnée, se muent parfois en scène chaotique. Règlement de compte, affrontements à l’arme blanche entre élèves, les scènes fusent de toutes parts. Des moments redoutés qui donnent lieu à l’effritement des règles et à la montre des violences.

Dans les collèges et lycées du Gabon, les incidents violents se multiplient. Sur la toile, de nombreuses vidéos deviennent virales. On peut y voir de jeunes apprenants faire preuve d’actes inciviques. Au lycée Mikolongo, par exemple,des jeunes qui ne seraient pas de l’établissement y ont fait intrusion et ont semé la pagaille. Même son de cloches au lycée Jean-Baptiste Obiang Etoughe, où des jeunes filles se donnent en scène. 

Une montée de tension et d’insécurité en fin d’année. 

Dans la plupart des lycées, le nombre d’agents chargés de la sécurité des élèves est faible. Cas palpable avec le récent grabuge du Lycée de Mikolongo où un seul agent de sécurité était sur les lieux. D’un autre côté, des scènes de violences sont souvent encouragées par d’autres condisciples. Toute chose qui n’est pas sans conséquence sur le fonctionnement des établissements. 

Face à cette recrudescence et dans l’incapacité de réagir, certaines mesures sont prises par les établissements. En effet, dans la frayeur et l’incapacité, le CES Jean Hilaire Aubame Eyeghe, a décidé de congédier ses apprenants une semaine plus tôt afin de garantir leur sécurité. Un acte qui questionne sur la capacité du ministère de tutelle et du gouvernement à prendre des mesures strictes afin de mettre un terme a celà. 

Quid des sanctions disciplinaires ?

Qu’est-ce que le gouvernement attend pour sanctionner ces délinquants ? C’est l’interrogation qui est sur toutes les lèvres. En effet, pour juguler cette spirale,les ministères de l’éducation nationale et de l’intérieur sont attendus sur cette problématique. Des mesures correctives pourraient être mises en place en supplément des simples exclusions. Il faudrait aussi multiplier les campagnes de sensibilisation sur la non-violence au sein des écoles.

Alors que la fin d’année scolaire approche, il devient impératif de repenser le climat scolaire. Seule une politique volontariste, alliant prévention, répression mesurée et dialogue, pourra transformer ce traditionnel moment de relâche scolaire en une période sereine et constructive. Un travail qui saurait être efficace si parents, enfants, et personnels administratifs conjuguent leurs efforts.

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