Gabon : le taux de croissance en hausse de 1,8 % au 1er trimestre 2025

L’activité économique au Gabon a connu une embellie ces derniers mois. Selon les données issues de la Note de conjoncture sectorielle publiée par la Direction générale de l’Économie et de la Politique fiscale (DGEPF) le pays a enregistré une croissance de 1,8 % au premier trimestre 2025. Cette avancée témoigne d’une dynamique positive même si, en glissement annuel, l’activité enregistre une contraction de 6,9%.

Les moteurs de cette performance se trouvent principalement dans la production de manganèse, les services, le transport, ainsi que l’industrie du bois et d’autres secteurs de transformation. En effet, la production nationale de manganèse a connu une hausse de 20 %, soutenue par une demande mondiale accrue. La production d’acier a crû de 1 % en Chine et de 8 % en Inde, insufflant ainsi une vitalité nouvelle à l’industrie gabonaise. Toutefois, le secteur fait face à des défis, notamment des contraintes logistiques au port d’Owendo, exacerbées par des tensions sociales en 2024.

Un secteur des services en bonne forme

Les services se sont également révélés productifs, affichant des augmentations significatives. Les activités destinées aux particuliers ont progressé de 17,7 %, tandis que celles consacrées aux entreprises ont enregistré une augmentation impressionnante de 42,3 %. L’hôtellerie, secteur clé du tourisme, a également enregistré une hausse de 17 %. À l’inverse, les services de réparation mécanique ont connu une baisse préoccupante de 12,5 %, signalant des zones de vulnérabilité au sein de l’économie.

Le secteur du transport s’est révélé dynamique avec une croissance de 13,3 %, portée principalement par le fret ferroviaire, qui a crû de 18 %, et le transport de passagers, qui affiche une légère augmentation de 2,5 %. 

En parallèle, l’industrie du bois a progressé de 15,3 %, tirée par une demande vigoureuse de placage et de contreplaqué, en particulier de la Chine. Cependant, les autres industries de transformation n’ont enregistré qu’une hausse modeste de 3,7 %, subissant l’impact d’une baisse dans la production de tôles et de peintures.

Ces résultats, bien que prometteurs en termes de croissance, soulignent également des défis à relever pour assurer une stabilité économique à long terme dans un contexte mondial en constante évolution.