Gabon : le projet de relance de la radio Africa n°1 au coeur des priorités de Laurence Ndong
Le ministre des Nouvelles Technologie de l’Information et de la Communication Laurence Ndong a tenu une séance de travail à son cabinet avec les anciens agents de la radio panafricaine Africa n°1 le mercredi 16 janvier 2024. Au menu des échanges, le projet de relance de cet organe de presse qui a longtemps fait la fierté du pays.
Après une visite inopinée sur le site abritant la radio panafricaine Africa n°1, la ministre en charge des Nouvelles Technologie de l’Information et de la Communication s’est entretenue avec les anciens salariés de ce média. Une initiative qui a pour objectif de relever cet organe de presse voué à une mort certaine. Alors jadis fleuron de la communication sur le continent.
Africa n° 1 bientôt de retour
C’est en tout cas le sentiment qui se dégage en comparaison des décisions et des actions menées par le gouvernement à travers le ministre de tutelle. En effet, le projet de relance de ladite radio était au cœur des échanges. Parmi les aspects discutés lors de cette rencontre, la dimension éditoriale, les ressources humaines, technologiques, géographiques, ainsi que le modèle économique, qui étaient les points culminants.
Pour Laurence Ndong, le meilleur des avenirs réside dans le passé, et la problématique de la radio panafricaine Africa N°1 est une préoccupation capitale pour le gouvernement de Transition. Un engagement salué par les anciens agents de ledit organe de presse. A travers ce projet, ces derniers y voient une opportunité de redorer l’image et de permettre aux populations continentales en manque de leur radio de retrouver le prestige perdu.
Il faut souligner que la réhabilitation de la radio panafricaine Africa n°1, fait partie des dépenses prévues par l’Etat gabonais. Car inscrit dans la loi de finance pour l’exercice 2024. C’est donc 368 millions de francs CFA qui devaient être décaissés pour le plan social de la radio panafricaine Africa n°1. Un groupe de travail sera mis en place pour le suivi et la mise en œuvre d’un chronogramme afin de concrétiser le projet de relance des programmes dans un avenir proche.