Gabon : le Pr. Ndoume Essingone appelé à mettre un terme aux pratiques douteuses à l’ANBG

L’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) est au cœur d’une controverse majeure après avoir acté l’exclusion d’une cinquantaine d’écoles supérieures privées, malgré leur conformité aux décrets officiels qui leur confèrent le droit d’affecter des étudiants boursiers. Dans une lettre datée du 10 septembre 2024 et adressée au Pr. Ndoume Essingone, les chefs d’établissements dénoncent une démarche controversée favorisant quelques établissements au détriment d’autres.

C’est par le biais d’une dénonciation que les chefs d’établissements d’enseignement supérieur privés ont mis à l’index la direction de l’ANBG, notamment en raison de l’apparente partialité de son Directeur général, le Pr. Ruphin Ndjambou, qui aurait pris la décision de ne plus envoyer des étudiants vers certains établissements et ce, sans passer par les voies administratives habituelles telles que les correspondances formelles ou les échanges électroniques. Dans cette lettre, les établissements exclus n’y vont pas par 4 chemins.

Le Pr. Hervé Ndoume Essingone appelé à la réaction !

Dans cette missive opportune signée de Yannick Amiar, fondateur de l’Institut supérieur d’ingénierie (ISI), les critiques se concentrent sur le fait que cette exclusion pourrait s’apparenter à un favoritisme envers des écoles alliées à la direction actuelle, accentuant un conflit d’intérêts flagrant. Le Pr. Ruphin Ndjambou est accusé de promouvoir des institutions récemment créées au détriment d’écoles établies depuis longtemps, entraînant des conséquences néfastes pour les étudiants qui n’ont plus accès à leur école de choix.

La situation est d’autant plus préoccupante que cette décision remet en question des décrets signés par le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema. Les responsables de ces établissements appellent à une intervention immédiate du Ministère de l’Enseignement Supérieur pour résoudre cette crise et garantir l’équité dans l’attribution des bourses. Face à cette crise, des solutions alternatives pourraient être proposées aux étudiants impactés, en attendant une révision de cette décision arbitraire pour protéger l’intégrité du système académique gabonais.