A La UneDerniers articlesECONOMIE

Gabon : le gouvernement adopte la taxe carbone dans les secteurs aérien et maritime

Lire cet article

Le principe du pollueur – payeur, adopté par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) en 1972 et reconnu par l’Organisation des nations unies (ONU) en 1992 est en passe d’entrer dans la réglementation du secteur des Transports au Gabon. C’est du moins ce qui ressort du Conseil des ministres du dimanche 5 janvier 2025, qui a adopté un projet de décret portant création d’un mécanisme de contrôle et de compensation des émissions de gaz à effet de serre pour les acteurs des transports aériens et maritimes transitant ou opérant en République gabonaise.

A travers ce projet de décret, le gouvernement dit vouloir répondre aux engagements internationaux du pays pris lors de l’accord de Paris de 2015, et qui vise à maintenir la neutralité carbone à l’horizon 2050. Ainsi, la contribution carbone qui sera appliquée au secteur terrestre et aérien devra, selon les autorités, financer les programmes inscrits dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD) adoptés par l’Assemblée générale des Nations unies en 2015. 

Un Registre Carbone National pour les Transports Aériens et Maritimes

Selon le communiqué final du Conseil des ministres, les acteurs du transport maritime et aérien opérant ou transitant au Gabon seront soumis à un mécanisme de contrôle et de compensation des émissions de gaz à effet de serre (GES). Ainsi, l’Etat mettra en place un Registre carbone national pour les secteurs indiqués, avec à la clé, le « versement d’une contribution carbone selon le principe pollueur-payeur »

Il faut dire que cette nouvelle taxe qui aura assurément des effets positifs sur le plan environnemental, générera également des recettes supplémentaires pour l’Etat. Un apport vital dans un contexte économique difficile. Cependant, cette mesure pourrait générer des coûts pour les usagers du transport maritime et aérien. En effet, les compagnies pourraient percuter ces coûts supplémentaires directement sur les billets, fragilisant ainsi le pouvoir d’achat des ménages.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page