Gabon: le FGIS rejoint la Net-Zero Asset Owner Alliance
Après sa participation active à la création de la première plateforme de Fonds souverains africains (ASIF), le Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS) vient une fois de plus de se distinguer sur le plan international. En effet, cette entité est devenue le premier fonds souverain africain à rejoindre la Net-zero Asset Owner Alliance, un groupe international d’investisseurs créé par les Nations unies et engagé dans la transition de leurs portefeuilles d’investissement vers la neutralité carbone à l’horizon 2050.
En effet, l’adhésion de cet acteur de référence dans la transformation de l’économie gabonaise constitue une véritable aubaine pour cette entité. Elle lui permettra de bénéficier des conseils et des outils de ce groupe international, pour fixer et atteindre ses engagements et soutenir la transition du Gabon vers un objectif zéro carbone.
Il faut souligner qu’avec 2 milliards de dollars d’actifs sous gestion, le FGIS a pour ambition d’atteindre des émissions nettes de gaz à effet de serre nulles sur son portefeuille d’ici 2050, de fixer des objectifs intermédiaires tous les cinq ans et de présenter un rapport de suivi annuel. Des objectifs conformes aux engagements nationaux (NDC), signés par les membres de l’alliance dans le cadre des accords de Paris.
Cette nouvelle collaboration est sans aucun doute une étape décisive pour le FGIS, en faveur de la décarbonisation à tous les niveaux de l’économie, dans la lignée du Plan d’accélération de la transformation (PAT) fixé par le président de la République Ali Bongo Ondimba. « Notre adhésion à la Net-Zero Asset Owner Alliance s’inscrit dans cet engagement, ainsi que dans notre volonté de promouvoir davantage les investissements verts au Gabon », a déclaré Akim Mohamed Daouda, Administrateur-directeur général du FGIS.
Pour sa part le président de l’Alliance Net-Zero Asset Owner, et membre du conseil d’administration d’Allianz SE, Günther Thallinger a salué cette adhésion qui selon devrait permettre de soutenir « la transition du pays vers la mise en œuvre des engagements de l’accord de Paris ».