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Gabon : l’axe Akournam 2-Carrière, toujours dans un piteux état

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Alors que le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) semble embarqué dans une phase d’amélioration des voies terrestres et voiries urbaines dans le Grand Libreville, le piteux état de l’axe Akournam 2 – carrière interroge. Et pour cause, les quelque 2 kilomètres de voies pavées à finir restent inachevées au grand dam des riverains excédés par cette situation invivable.

Se rendre au quartier Carrière en passant par Akournam est un véritable parcours de combattant pour les riverains de ladite zone sise dans la commune d’Owendo. Et pour cause, il est difficile de se mouvoir sans faire face à des routes remplies de nids de poule. Des trous béants qui ont pour spécialité la destruction des bas de caisse de ces véhicules. Seuls les véhicules munis d’un 4×4 prennent le risque de s’y frotter.

Akournam 2 – Carrière : l’axe de toutes les peines pour les automobilistes

À y voir de plus clair, se rendre au quartier Carrière n’est pas un long trajet si on emprunte la voie d’Owendo. Celle qui consiste à dépasser la Centrale électrique d’Akournam pour se rendre au carrefour dit terminus menant à Igoumié. Là, débutent toutes les difficultés pour les automobilistes. Que ce soit en saison pluvieuse comme en saison sèche. Dans les deux cas, la voie est impraticable. Seuls les transports de fortune dits « clando » s’y rendent pour la modique somme de 300 FCFA.

Pourtant, la réfection de cet axe qui ne fait plus de 2 kilomètres permettrait de ramener ce montant à 100 FCFA tout simplement. Un brin d’espoir avait jailli lorsqu’une entreprise bénéficiant d’une délégation de service public avait lancé les travaux de pavement de la voie. Un ouf de soulagement pour les populations qui s’est vite éteint avec l’arrêt subite desdits travaux juste après le pont en revenant de la Carrière. Côté Akournam 2, la rupture est à observer juste après la centrale électrique. Pour l’heure, les briques de pavé sont entassées en bordure de route. Nous y reviendrons !

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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