Gabon : la saison sèche, une période propice à la hausse des cas de paludisme

Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques anophèles infectés, au Gabon, le paludisme demeure un problème de santé publique majeur, en particulier chez les enfants et les femmes enceintes. Si elle n’est pas prise en charge à temps, cette affection peut entraîner des complications graves, voire la mort. D’où la sensibilisation du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) à l’égard de la population sur la nécessité de rester vigilant, même pendant la saison sèche, période souvent perçue à tort comme moins propice à la transmission.
Contrairement aux idées reçues, la saison sèche n’interrompt pas la circulation du parasite. Selon le CHUL. D’ailleurs, l’année 2024 a enregistré une hausse significative des cas de paludisme chez les enfants de moins de cinq ans, exactement 112 cas pour 1 000 enfants, contre 96 pour 1 000 en 2023. Ce constat démontre que la maladie continue de sévir même en l’absence de pluie. Le manque d’entretien de certains espaces favorise la survie des larves de moustiques, transformant ainsi bidons, gouttières et puits en véritables foyers de contamination.
Des gestes simples pour se protéger efficacement
Pour contrer cette tendance, les autorités sanitaires rappellent l’importance de l’adoption quotidienne de mesures préventives. Il est recommandé de dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide, de porter des vêtements couvrants en fin de journée et d’éliminer toutes les eaux stagnantes autour des habitations. Une attention particulière doit être portée aux jeunes enfants et aux femmes enceintes, particulièrement vulnérables aux formes graves du paludisme. En cas de symptômes, il est essentiel de consulter sans tarder un centre de santé pour une prise en charge rapide.
La lutte contre le paludisme est l’affaire de tous. Elle repose non seulement sur les structures sanitaires, mais aussi sur la mobilisation collective. Il est donc urgent de maintenir la vigilance en saison sèche pour réduire les risques une fois piqué de développer les symptômes que sont la fièvre, les frissons, les douleurs musculaires et une grande fatigue. Si la population adopte les bons réflexes au quotidien, chaque citoyen peut contribuer à sauver des vies et à freiner la progression de la maladie sur le territoire gabonais.
GMT TV