Gabon : la Présidence dément les propos d’une jeune femme dont l’enfant souffre de crise d’épilepsie
Le témoignage rendu public le 28 août dernier par Nelvane Firmine Abeghe Ndong dont l’enfant épileptique avait bénéficié d’une oreille attentive du président de la Transition, le Général Brice Oligui Nguema serait loin de la réalité vécue par cette dernière. En effet, selon une source proche de la présidence de la République, cette jeune compatriote aurait bel et bien perçu une aide financière qu’elle n’aurait pas utilisé à bon escient en l’occurrence pour assurer les soins de sa petite fille.
Selon le récit de la jeune dame, c’est lors de la tournée du chef de l’Etat dans la province du Woleu-Ntem et plus précisément à Oyem qu’elle aurait reçu les assurances d’une aide de ce dernier. Faisant donc suite à cet engagement ferme, Nelvane Firmine Abeghe Ndong, sa fille malade et son partenaire auraient fait le voyage d’Oyem vers la capitale afin de rencontrer un collaborateur au sein du cabinet du président de la République, qui devait s’assurer du traitement de ce cas social.
Sauf que selon le témoignage de la jeune femme, diffusé recemment sur Gabon Media Time, une fois à Libreville elle aurait été confrontée à plusieurs difficultés. Alors qu’elle avait pris attache avec le médecin personnel du président, elle assure avoir été rabroué, car ne disposant pas d’un document qui atteste que sa fille atteinte de crise épileptique devait être prise en charge intégralement notamment sur le plan sanitaire mais aussi les commodités afférentes à son déplacement.
Dans la foulée, Nelvane Firmine Abeghe Ndong indique avoir utilisé les un million de FCFA remis par un proche du Général Brice Oligui Nguema pour payer ses dettes et régler les premières factures inhérentes au traitement de sa fille. Sauf que cette dernière aurait trouvé insuffisante cette aide et incompréhensible l’attitude des collaborateurs du président alors qu’elle en attendait plus.
Un témoignage loin de la réalité selon la Présidence de la République
Une version des faits contestée, qui selon une source proche de la présidence de la République serait loin de la réalité. « Un collaborateur du chef de l’Etat a remis effectivement de l’argent afin qu’elle s’occupe correctement de l’enfant. Sauf qu’au lieu d’assurer les soins, la jeune dame a préféré régler d’abord ses problèmes en pensant qu’en allant chez le médecin, ce dernier devait s’occuper de l’enfant gratuitement », nous a confié notre source.
Autre fait pour le moins incompréhensible, la même source indique que Nelvane Firmine Abeghe Ndong n’a jamais eu de contact direct avec le médecin personnel du président de la République et que ce dernier aurait même proposé de lui faire un transfert d’argent pour son transport mais qui n’avait rien à voir avec ce qu’elle attendait.
Toute chose qui démontre donc la « mauvaise foi » de la jeune dame alors qu’elle avait bel et bien reçu une aide financière conséquente pour assurer les soins de sa fille mais aurait simplement décidé d’utiliser cet argent pour régler d’autres problèmes. C’est donc face à ce constat qu’elle aurait décidé d’accuser le médecin personnel du chef de l’Etat alors que son rôle était simplement de l’orienter tandis que l’aspect financier avait été réglé en amont.