Gabon : la médecine traditionnelle, une solution pour lutter contre les maladies endémiques
La médecine traditionnelle n’est pas une tradition, mais plutôt notre culture. Conscient du potentiel qu’elle regorge mais surtout de l’apport sur le bien-être des populations, l’Organisation non gouvernementale Assistance médicale dans les formalités d’évacuation sanitaire (AMFES) a organisé une rencontre du 16 au 17 février 2024, axée sur la recherche afin de promouvoir la médecine naturelle africaine, pour éradiquer les pathologies constamment présentes dans notre pays.
Le ministre de la santé le Pr.Adrien Mougougou lors de son audition devant les députés de transition avait mis un accent particulier sur la nécessité de valoriser des bienfaits thérapeutiques des plantes sur le plan sanitaire. Soucieuse d’éradiquer les maladies endémiques très présentes sur le continent africain, l’ONG AMFES a tenu à apporter des solutions. Il s’agit notamment de la création d’un Centre hospitalier universitaire ( CHU) destiné uniquement à l’enseignement de la médecine traditionnelle africaine afin de préserver cette richesse qui présente de nombreux avantages mais pas très valorisés. Lorsqu’on sait qu’au Gabon les populations ont souvent recours aux plantes médicinales pour se soigner.
La médecine naturelle africaine une discipline importante dans le secteur de la santé
Selon la présidente de l’ONG Assistante médicale dans les formalités d’évacuation sanitaire ( AMFES ), Marie Avorbang Minko « Il y a des pathologies en Afrique qu’on ne peut pas soigner avec les médicaments de la médecine moderne, on ne peut pas non plus faire de la médecine dite occidentale sans passer par la médecine naturelle africaine qui a désormais sa place dans le monde » . Ainsi deux pathologies ont été identifiées par l’ONG, à savoir le diabète et l’insuffisance rénale, deux maladies qui sévissent au Gabon, qui enregistrent de nombreux cas, et pour lesquelles plusieurs se tournent très souvent vers les traitements à base de plantes.
Au regard du rôle important que joue la médecine traditionnelle dans notre société, laquelle d’ailleurs est considérée comme « une médecine préventive» car elle concerne l’homme et son environnement. De ce fait, la présidente de l’ONG AMFES a exhorté la jeunesse à s’intéresser plus que dans le passé aux bienfaits des plantes, tout en invitant un maximum de personnes de l’Afrique Centrale, et du reste du continent à apporter son expertise, afin de venir en aide à l’humanité.