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Gabon : la COMIFAC toujours en quête de financements pour la préservation des forêts du bassin du Congo 

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Préparer les engagements (pledge) post 2025 en vue d’augmenter de manière substantielle les financements à destination des forêts du bassin du Congo. C’était l’objectif principal poursuivi par la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), appuyée par la Coopération Allemande via le projet GIZ, et le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui a organisé du 25 au 27 septembre à Libreville la 3ème réunion de son Groupe de travail sur le financement du secteur Forêt-Environnement. Une réunion préparatoire aux prochaines COP16 Biodiversité, COP29 climat, COP16 désertification et en prélude à un Pledge post 2025 pour la préservation des écosystèmes du Bassin du Congo. 

C’est en présence de plusieurs délégations venues de la sous-région, mais aussi de partenaires techniques et financiers, que le représentant de la ministre de l’Environnement du Gabon à ouvert les travaux de cette rencontre hautement stratégique. Ainsi, trois jours durant, les pays membres de la COMIFAC et leurs partenaires ont élaboré des notes de positions communes sur les mécanismes de captation des financements, mais se sont également attelés à définir les programmes prioritaires ainsi qu’à identifier des instruments de financement durables. 

Capter le maximum de financements disponibles au plan international 

Bras séculier des pays du bassin du Congo en matière de gestion durable des forêts, la Commission des forêts d’Afrique centrale a pour mission d’organiser une mobilisation en vue d’un financement juste, au regard des efforts de préservation des écosystèmes forestiers par les pays du bassin du Congo. En effet, ce travail passe par un suivi des engagements de financements de partenaires, dans le cadre des Conférences des parties (COP) et autres rendez-vous internationaux, à l’instar de la COP26 de Glasgow, au terme de laquelle 12 pays parmi les plus pollueurs de la planète, s’étaient engagés à hauteur de 1.5 milliard de dollars à destination du Bassin du Congo. 

Ainsi, au terme de ces trois jours de travaux, plusieurs objectifs ont été atteints parmi lesquels, la présentation du rapport de mise en œuvre du Pacte de Glasgow, un état des lieux des financements environnementaux disponibles au plan mondial, la définition de moyens de financement adéquats, une réflexion sur des stratégies de mobilisation des partenaires internationaux des pays d’Afrique centrale autour d’une vision sur la valorisation des forêts du bassin du Congo et d’un soutien politique, entre autres. Il faut dire que le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui a participé à ces travaux, a présenté une approche permettant de financer les paysages forestiers et d’intégrer l’accompagnement des communautés villageoises vivant dans ces zones à forte intégrité, dans la réalisation de leurs activités notamment agricoles, de sorte que l’impact de ces activités sur l’environnement soit minimisé. Notons que les forêts du Bassin du Congo représentent désormais le principal poumon de la planète avec 200 millions ha en 2020.

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